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 [Solo] L'épée du cœur : Kenshin [Terminé]

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AuteurMessage
Eimi Fukuko
Modératrice Histoire
Eimi Fukuko


Messages : 37
Date d'inscription : 17/03/2015
Age : 32

[Solo] L'épée du cœur : Kenshin [Terminé] Empty
MessageSujet: [Solo] L'épée du cœur : Kenshin [Terminé]   [Solo] L'épée du cœur : Kenshin [Terminé] Icon_minitimeLun 13 Avr - 16:49

Non loin d'un chemin, la rivière de la plaine coulait paisiblement. En ce beau temps d'automne, les arbres laissaient tomber les feuilles rouges de leurs branches, donnant un spectacle magique pour n'importe quel étranger de l'île Anima.

Un son de crépitement se fit entendre au bord de la rivière. Des flammes s'élevèrent d'une sorte de bûcher, et Eimi se tenait debout en face, la tête baissée. Son visage semblait impassible, mais ses yeux d'émeraudes brillaient si fort que l'on pouvait déduire qu'elle se retenait de pleurer. Elle tenait entre ses mains un petit vase avec des motifs d'Usagis rouges qui se contentaient d'esquisser les traits des personnages. Derrière elle se dressait la maison de sa grand-mère, rongée par le temps. Temps qui avait fini par rattraper Eirin.

Il est coutume chez les Animas de brûler le corps du défunt et de le mettre dans une urne. Il fallait attendre quarante-neuf jours avant de pouvoir offrir une tombe à la personne disparue. Et c'est ce que comptait faire la jeune Fukuko : faire une pause dans sa vie dans la Maison des Usagis pour honorer sa grand-mère. Il fallait effectivement prier son âme le troisième, septième, vingtième et quarante-neuvième jour pour la guider vers les cieux.

Eimi savait qu'Eirin ne vivrait pas éternellement, et vu les trois derniers jours qu'elle avait passé avec elle... Elle remarquait bien qu'elle n'en avait pas pour longtemps. Mais elle avait toujours considéré cette forgeronne comme sa mère, comme la seule qui s'était vraiment préoccupée d'elle sans penser à ses intérêts. Elle laissait vivre sa petite-fille comme un bon jardinier laissait une fleur s'épanouir, à l'inverse de ses parents qui coupaient la tige avant même que les pétales ne soient déployés, par caprice. Malheureusement, Eirin Fukuko était décédée cette nuit.

La Usagi s'effondra à genou, les larmes sortant toutes seules et les hoquets la faisant trembler. Elle ne pouvait plus se contenir... Elle avait perdu la seule personne en qui elle avait une confiance totale, la seule qu'elle chérissait réellement ! Elle serait éternellement dans la solitude, sans personne à qui se confier ou avec qui se perfectionner.

Pendant un quart d'heure, elle resta recroquevillée sur elle-même, l'urne improvisée dans ses bras, à pleurer. La douleur passa petit à petit, elle se calma doucement et releva sa tête. Le feu perdait de l'ampleur, ce qui signifiait que la crémation se terminait. Il fallait qu'elle aille chercher les baguettes pour extraire les os, comme le voulait la tradition.

La jeune Anima posa le vase par terre et se dirigea vers la maison. Arrivée dans le salon, son regard tomba sur une épée exposée sur une commode. Il s'agissait de celle qu'utilisait sa grand-mère en combat. Elle se remémora des dernières paroles d'Eirin.


"Embrasses le pommeau de mon épée.
Et tu connaîtras la vérité..."


Eimi s'approcha du meuble et prit l'épée. Elle la retira de son fourreau. L'arme était magnifique sous tout les angles : une lame presque blanche, un manche en argent avec un rubis au bout... Elle semblait presque faite avec du mithril de qualité, mais sa couleur contredisait cette hypothèse. Sa défunte proche devait être une forgeronne exceptionnelle pour fabriquer une arme pareille ! Elle se sentait attirée par l'objet de défense... Voire envoûtée.

Son visage se rapprocha du manche... Elle ne put s'empêcher de l'effleurer de ses lèvres, comme une amante à son amour de toujours. L'épée se mit soudainement à briller d'une aura blanche aveuglante. Eimi, sans lâcher prise, utilisa sa main libre pour se protéger les yeux. Ce ne fut qu'une fois les paupières fermées que l'éclat s'atténua.

Ce qui apparut en face d'elle l'étonna. Eimi tenait la main à un Usagi légèrement plus grand qu'elle, mais surtout translucide à la lumière du jour. Comme elle, il avait les oreilles tombantes et des yeux d'émeraudes, le reste étant d'un blanc fantomatique. Il lui donnait un sourire rayonnant.


« Bonjour Eimi ! Eirin m'a beaucoup parlé de toi, tu sais ! Tu es vraiment une jolie demoiselle ! »

Avant même de pouvoir réagir, l'Usagi au pelage fauve trouva sa deuxième main prise par celle de l'apparition et fut emportée par une danse bondissante et tourbillonnante. Elle ne comprenait rien à la situation ! Que faisait-elle devant un fantôme ? Quel était son lien avec sa grand-mère ? Après quelques petits tours, il s'arrêta d'un coup et enleva une de ses mains. Eimi avait la tête qui tournait, et son interlocuteur semblait se rendre compte de son trop grand enthousiasme qu'il avait manifesté.

« Mes excuses, j'étais si content de faire enfin ta connaissance ! Mais j'imagine que cela signifie... Qu'Eirin est décédée ? »

Le visage de la membre de la Maison Usagi s'assombrit. Il n'était jamais bon de lui rappeler la réalité, surtout cette réalité. Elle voulut relâcher la main de ce personnage, mais elle restait collée à la sienne. Elle lui jeta un regard noir.

« Qu'avez-vous fait à ma main ? Lâchez-moi !
-Du calme, j'en ai besoin pour qu'on continue à discuter, et de toute façon je ne tiendrais pas longtemps, vu ta faible Flamme Bleue... Saches juste que je suis Kenshin Fukuko, le premier Chef de la Maison Usagi, et surtout ton ancêtre...
-Comment ? S'étonna Eimi. Mais ce n'est pas possible, seul la famille Byakuren peut diriger ! Je sais que ma mère fait partie de cette famille, mais je n'ai aucune chance d'en être héritière si mon oncle Hajime obtient un enfant, lui le Chef de Maison des Usagis !
-C'est très long à expliquer, ma chère petite Eimi, et malheureusement je n'ai plus le temps de te répondre, je voudrais juste que tu trouves quelqu'un pour t'enseigner la magie afin que l'on puisse se voir plus longtemps. N'embrasses pas le pommeau d'ici là... A bientôt. »

Un flash soudain fit disparaître le spectre, remplacé par l'épée. La jeune Fukuko lâcha prise, complètement épuisée. Sa vision valsait de gauche à droite, avant de devenir totalement noire.

* *
*

Ce n'est que vers la fin de l'après-midi qu'Eimi rouvrit les yeux, nez à nez avec l'épée sur le tatami. Elle se releva, la tête lourde. Que s'était-il passé ? Elle se remémora petit à petit de la scène, avec doutes. L'épée était-elle vraiment l'incarnation d'un ancien membre de la famille Fukuko ? Était-ce là la vérité dont lui avait parlé sa grand-mère avant de rendre son dernier souffle ? Elle avait du mal à y croire, après tout elle avait peut-être rêvée. Seulement, elle avait mal à un coin du crâne, qu'elle toucha. Une bosse. Elle s'était effondrée au sol, ce qui prouvait que ses souvenirs ne lui jouait pas des tours.

Elle remarqua le jour déclinant dehors. L'Usagi aux vêtements verts décida de ranger l'épée blanche à sa ceinture, remplaçant sa lame de son enfance. Elle prit les baguettes pour continuer la cérémonie et sortit de la maison. Pendant l'étape du rassemblement des os, elle réfléchit à ce que lui avait dit Kenshin. Tant qu'elle ne maîtriserait pas la magie, il lui serait impossible d'en savoir plus sur cette histoire de famille. Mais elle ne connaissait pas de personnes pouvant lui apprendre cela : elle s'était tellement concentrée sur l'entraînement à l'épée qu'elle avait ignorée la possibilité de faire de la magie. Et seule sa grand-mère aurait pu lui donner une piste...

Une fois les ossements placés dans l'urne, elle se résolue que, pendant le temps des rites de funérailles, elle chercherait des indices dans la maison d'Eirin. C'est donc avec détermination qu'elle retourna à la maison, ainsi que pour envoyer un message d'absence à sa famille par le biais du petit moineau blanc de sa grand-mère.


[HRP : Je voudrais remercier Sele pour m'avoir guidé pour ce solo en one-shot, n'hésitez pas à m'envoyer un message si quelque chose ne va pas dans ce texte !]
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