Découverte du Monde... et d'un nouvel Appétit [Solo Draxas]

Rpiste débutant Messages : 6 Date d'inscription : 09/03/2016 Age : 42

Pour la première fois de mon existence, j'ai décidé de me téléporter sur Dilysia et enfin découvrir le Monde des Humains. Je n'ai jamais eu l'occasion, ni l'envie de me rendre là-bas. De plus, mon rôle de Gardiens des Cryptes ne me permettaient pas de quitter les Enfers à ma guise.

Mais en tant que nouveau Chevalier de la Mort, je me devais au moins de connaître l'endroit où je viendrais récolter les âmes pour remplacer celles que j'avais déjà dévoré dans les cryptes.

Ne sachant pas trop où me rendre, je fis apparition dans ce qui semblait une forêt. La nuit était tombé et le silence régnait. je me dirigeais vers le Nord que je sentis comme un appel.
Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre qu'il s'agissait de quelqu'un qui allait mourir et dont je devais récupérer l'âme.

Soit, après tout, c'est mon boulot et j'ai suivi cet appel.

Je suis tombé sur une petite chaumière isolée. Je me rendis invisible et intangible pour pénétrer à l’intérieur et voir ce qui m'avait appeler. Rien ni personne ne pouvait me voir... J'émettais juste un froid plus dense dans une zone donnée.

Il s'agissait d'un vieillard solitaire qui gémissait et agonisait dans son lit, simplement illuminé d'une faible bougie. Ce vieil homme tournait et se retournait dans sa douleur, se battant pour garder un souffle de rire.

Je dois avouer que c'etait amusant de le voir se débattre vainement pour tenter de rester dans ce monde... alors que j'étais justement là pour l'achever. Je l'observai quelqu'un instant, appréciant le spectacle de son combat inutile et me disant que la vie humaine n'apporte que des malheurs.

Puis je me décidais à agir. Je n'allais pas rester éternellement jusqu’à ce qu'il casse sa pipe quand même. Je fis apparition devant lui et ses yeux s'ouvrirent de peur à ma vue. il tenta de reculer dans son lit pour tenter de fuir mais il était trop faible pour cela.

Je leva ma faux bien lentement pour qu'il puisse bien la voir et l'admirer. ça serait la dernière chose qu'il verrait avant de mourir. C'est un jolie cadeau non?

Puis je fis abattre mon bras sur lui d'un sec vif alors qu'il poussait un hurlement de terreur.
Et c'est là que ça c'est produit.

Ma faux ne l'avait pas transpercé. J'avais bien senti que je passais le matelas et que la pointe touchait le plancher en dessous du lit. Mais je ne ressentis pas la présence du corps du vieillard. Je ne voyais pas non plus de sang qui coulait de lui et je ne ressentais pas les boyaux de son ventre.

Je relevais ma faux pour l'examiner quand je vis quelque chose de lumineux s'arracher littéralement du corps du vieil homme qui hurlait encore plus de douleur. Ma faux n'avait pas toucher son corps... mais directement son âme. Et plus je levais le bras, plus l'âme semblait se détacher de l'homme.

Je tirai de nouveau un coup sec et il mourut aussitôt... Le visage figé sur une peur indicible et une douleur sans nom.

Je regardais ma faux. L'âme entoura ma lame avant de se concentrer sur la pointe de mon bras. La couleur de l'âme était plus vive que celle que j'avais l'habitude de voir en Enfers.
Par curiosité, je la portais à ma bouche pour me faire une idée du goût que cela pouvait avoir.

A peine la petite âme passé ma gorge, j’émis un hurlement qui fît fuir tout les animaux aux alentours. Moi-même, je ne savais pas que je pouvais hurler comme ça.

Mais ce goût.. Le goût de la douleur et de la peur... C'était magnifique. Je n'avais jamais rien mangé de tel et ça surpassait n'importe quel âme que j'ai pu manger en Enfers. Ce met succulent transportait même mon esprit vers d'autres horizons.

"Il m'en faut plus!" Me dis je avec un appétit décuplé

Je sortais de la cabane pour tenter de trouver d'autres âmes à déguster.

Je fis d'abord halte devant un arbre robuste et je me remémorais ce qui c'était produit avec le corps du vieillard. Il fallait que je sois sûr.
Je donnais un coup de faux en direction du grand chêne face à moi et, comme prévu, il n'en résulta aucun marque sur le bois.

Mais l'arbre se mit immédiatement à flétrir, puis pourrir et enfin mourir. Je tuais donc tout ce que je touchais avec ma faux. J'arrachais littéralement la vie de tout être humais, animal ou végétal.

Cela pouvait expliquer l'étonnement de Baal quand il examina mon bras dans ses Forges.
Serait ce mon but? Je savais que j'avais déjà l'apparence que les humains donnent à la Mort.

Mais... Et si c'était ce à quoi j'étais destiné? Être la Mort personnifié.

Je me réjouissais de cette nouvelle alors que je découvrais un petit village pas très loin...

Il était temps de festoyer... Et ce village ne serait que l'entrée.