[Haloween 8112] Une soirée mortelle [RP Ouvert] - Terminé

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Apparence de Deria pour ce RP:

La fête des morts !

Deria adorait cette fête qui se déroulait tous les ans dans la ville de Myth. À cette période de l'année, elle pouvait se promener dans la rue de la ville sans même prendre la peine de dissimuler ses ailes. Et chaque année, elle recevait les félicitations des passants pour leur réalisme.

Elle aimait également se grimer. Alors, cette année, elle avait décidé d'innover. Elle avait décidé de dissimuler ses ailes, mais elle s'était maquillée de façon à ce que son visage ressemble à une tête-de-mort, un fond blanc, les yeux cerclés de noir et des volutes noires sur les joues.

Bien sur, elle aurait aussi pu prendre cette apparence directement, mais elle craignait que quelque chose de trop réaliste n'effraie les passants, et puis, elle avait quand même envie de rester jolie en ce soir de fête.

Elle portait une robe à bustier rouge, avec une longue jupe volantée, et de longs gants assortis terminés par un nœud au dessus du coude.

La finesse de son cou élégant était souligné par un large ras-le-cou en dentelle noire.

Elle avait relevé ses cheveux en un chignon flou dont une longue mèche retombait sur son épaule et y avait piqué des roses rouges.

Quand elle avait examiné son reflet dans son miroir, elle avait trouvé l'effet plutôt réussit.

Avec un sourire joyeux, elle avait quitté les enfers pour rejoindre la ville de Myth. Elle espérait qu'elle y croiserait Méridian et qu'elles pourraient s'amuser ensemble pour la soirée.

Elle ne trouva pas sa sœur, mais profita des différents bals qui s'étaient formés dans les rues de la ville, dansant avec des inconnus, flirtant ouvertement avec certains. Elle s'amusait beaucoup, n'attendant rien de particulier de cette soirée si ce n'est un peu de légèreté.

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Le costume d'Arthurios pour ce rp:

Enfin un peu de temps libre et la fin de ces interminables patrouilles inutiles. Ces patrouilles commençaient à ennuyer le jeune Arthurios qui manquait un peu d'action et la fête d'Halloween de cette année lui donnait envie de changer un peu de son ennuyeux quotidien de soldat.

Après avoir reçu l'autorisation de ses supérieurs pour une prise de congé de quelques jours, le jeune soldat arriva dans la ville en pleine fête et son sourire de toujours n'avait pas quitté ses lèvres. La soirée s'annonçait déjà belle à peine qu'il avait franchi les portes de la ville.

Les passants étaient en majorités costumés, mais ceux qui faisaient sourire le jeune soldat était ceux de ces petits artistes qui gambadaient dans les rues et jouaient ensemble. Les enfants laissaient libre à leur imagination pour leur costume, certains réussis d'autres moins, mais après tout il s'agissait avant tout de profiter de la fête et de s'amuser.

Ces enfants regardaient le costume du jeune soldat, certain ce cachant et d'autre qui n'hésitait pas à l'arrêter pour admirer de plus près le costume qu'il portait.

Pour cette soirée, il s'était emparer de certaines de ses affaires de soldat qu'il arrangea pour les rendre plus terrifiantes. Un vieux plastron fissuré, une cape de fourrure, ainsi qu'une ceinture avec une tête de mort, deux fils de soie sortant de l'intérieur de la cape et enfin un casque à la crinière rouge ou il s'arrangea d'y poser un masque pour rendre l'effet plus effrayant. Cependant, pour ne pas terrifier tout le monde sous ce costume "d'esprit vengeur", il laissa à l'air libre ses lèvres.

Arthurios se promenait dans les rues, regardant spectacles et danses en tout genre. L'ambiance de fête était déjà bien installé et tout le monde semblait en profiter.

Soudainement en tournant du regard, les yeux du jeune soldat s'arrêta sur une silhouette féminine qu'il semblait avoir déjà vu dans le passé. Une longue jupe de couleur rouge entourait cette silhouette et une robe à bustier de la même couleur complétait le haut du corps.

Quand au visage, comment l'oublier ?

Un splendide maquillage de fond blanc et noir qui représentait une tête de mort. Une chevelure magnifique, compléter avec quelques roses rouge comme celle de ses vêtements.

Il n'y avait pas à dire, cette femme était toujours magnifique aux yeux d'Arthurios depuis leur dernière rencontre. Un grand sourire se dessinait sur ses lèvres et se dirigea vers Deria.

Il s'arrêta devant la démone qui semblait passer un merveilleux moment et il engagea la conversation.

"Depuis la dernière fois que je vous ai vu vous étiez très belle ... Il posa sa main sur son masque et le releva pour laisser son visage à l'air libre un moment. Mais je crois que tu deviens encore plus belle à mes yeux chaque jour où je te vois" Il sourit à la démone, un sourire qui montrait qu'il était heureux de la revoir.

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Déria s'amusait des costumes des gens qui l'entouraient. Elle aimait cette fête parce qu'elle lui permettait aussi de voir comment les humains imaginaient le messager de leur destin.

Parfois, elle s'inspirait des masques qu'elle avait vus pendant cette soirée pour décider de l'apparence qu'elle prendrait pour chasser.

Elle était tellement prise par son activité qu'elle ne remarqua l'homme qui s'était approché d'elle que lorsqu'il lui adressa la parole :

"...la dernière fois que je vous ai vue vous étiez très belle ...

Elle se tourna vers lui, stupéfaite... Cette voix. Avant même qu'il ne relève son masque, elle sut qui il était. Arthurios.

Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis la nuit qu'ils avaient passée ensemble à la taverne d'Elesia. Plusieurs fois, elle avait eu la tentation de retourner le voir, mais elle s'était raisonnée. Elle ne voulait pas revivre avec lui ce qu'elle avait vécu avec Enoch.

Enfin, si, elle aurait eu envie de revivre ce genre d'amour, mais elle n'avait pas oublié la douleur de le perdre. Elle ne voulait pas souffrir quand elle perdrait Arthurios.

Et maintenant, il était là, devant elle, en ce soir de fête. Visiblement, le hasard avait estimé qu'ils devaient se revoir.

-"Mais je crois que tu deviens encore plus belle à mes yeux chaque jour où je te vois."

Le sourire radieux du jeune homme indiquait clairement qu'il était ravi de la revoir.

Et elle devait admettre qu'elle aussi était ravie de ce cadeau du destin.

Elle rit et répondit :

-« Tu sais Arthurios, si ma beauté te perturbe tant, je peux prendre une apparence moins attirante. »

Puis, avec un air moqueur, elle modifia fugacement son visage pour lui faire prendre l'apparence d'un squelette, avant de reprendre celle d'une belle jeune femme maquillée.

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Encore une fois, comme il y avait quelques mois à leur dernière rencontre, elle lui répondit par un rire. Cela faisait longtemps que le jeune soldat n'avait pas entendu le rire de la démone et le fait d'entendre sa voix à nouveau le faisait sourire encore plus.

"Tu sais Arthurios, si ma beauté te perturbe tant, je peux prendre une apparence moins attirante."

Puis, avec un air moqueur, elle changea son visage pour lui faire prendre l'apparence d'un squelette sans chaire et effrayant, avant de reprendre celle d'une belle jeune femme maquillée.

Cette fois-ci, c'était au jeune soldat de lancer un léger rire à la réponse de la démone avant de replonger à nouveau son regard dans ses yeux. Elle l'avait manqué durant ces quelques mois qui avaient suivi leur première rencontre, il avait peur qu'elle l'avait même oublier. Cependant, il semblait que cela soit le contraire des idées qu'il c'était fait, elle ne l'avait pas oublié.

"Quelque soit ton apparence, Deria, tu resteras la même à mes yeux."

Il termina sa phrase en avançant son visage pour poser un léger baiser sur les lèvres de la démone, tout en faisant attention à ne pas gâcher le merveilleux maquillage qui la rendait plus belle. Puis il se redressa, bras croiser, pour reprendre avec un autre rire léger et un grand sourire.

"Tu m'as manqué tu sais, mon amour ?"

La fête continuait avec une grande intensité autour d'eux, mais le jeune soldat n'avait d'yeux que pour la démone. Son costume et son maquillage étaient parfaits. Tout sourire, il tendit son bras droit, main ouverte vers elle et reprenait la parole.

"Je vois aussi que tu profites d'un bon moment avec ton magnifique costume. Me permettrez vous de vous tenir compagnie en cette soirée de fête et de joie, douce Déria ?" A son tour, il reprenait avec un air moqueur les vouvoiements avec un grand sourire et sa main toujours tendue vers elle.

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La réaction d'Arthurios à sa petite plaisanterie la surprit un peu. Habituellement quand elle faisait ce genre de tour à un humain, il prenait ses jambes à son cou.

Bien sûr, elle aurait été déçue que le jeune soldat prenne la fuite, et pour être honnête, elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait éprouvé le besoin de lui montrer cette facette de sa personnalité.

Mais, il y avait plusieurs mois qu'ils ne s'étaient revus, et peut-être avait-elle juste voulu lui rappeler ce qu'elle était.

Quoi qu'il en soit, il se contenta de rire avant de plonger ses yeux au regard tendre dans ceux de la démone avant d'ajouter :

"Quelle que soit ton apparence, Deria, tu resteras la même à mes yeux."

Sur ces mots, il s'avança et déposa un baiser tendre et délicat sur ses lèvres.

Son cœur de démone fit une embardée dans sa poitrine et une onde de chaleur se répandit dans tout son être.

C'était la première fois que quelqu'un s'éprenait d'elle... vraiment d'elle.

Enoch n'avait jamais su qui elle était. Il était tombé amoureux de la jeune femme qu'il avait rencontrée dans les bois, pas de la démone elle-même. Finalement, leur amour avait été basé sur un mensonge.

Cette constatation la troubla, mais elle n'eut pas le temps de s'appesantir sur ses souvenirs.

Arthurios recula, se redressant et croisant les bras en disant :

"Tu m'as manqué, tu sais, mon amour ?"

Oh, à elle aussi, il lui avait manqué. À un point qu'elle n'avait pas réalisé avant qu'il ne soit devant elle ce soir.

Peut-être souffrirait-elle quand elle le perdrait, mais pourquoi se priver de tous les beaux moments qu'elle pourrait vivre avec lui avant que cela ne se produise ?

Elle lui sourit.

Autour d'eux, la fête battait son plein. Les flonflons des musiciens et les cris joyeux des participants emplissaient les rues, des enfants se couraient après slalomant entre les jambes des adultes.

Arthurios lui sourit à nouveau en lui présentant sa main :

"Je vois aussi que tu profites d'un bon moment avec ton magnifique costume. Me permettrez-vous de vous tenir compagnie en cette soirée de fête et de joie, douce Déria ?"

Elle rit et glissa sa main dans celle du jeune soldat avant d'ajouter :

-« Ma foi. Je serai ravie d'avoir pour chevalier servant un aussi beau soldat ! »

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Et encore une fois la réaction fut le rire et sa main qui se glissa dans celle du jeune soldat.

"Ma foi. Je serai ravie d'avoir pour chevalier servant un aussi beau soldat !"

Le jeune homme souriait à la démone qui venait d'accepter sa compagnie pour cette soirée d'Halloween. Il ferma la paume de sa main délicatement autour de la main de la jeune femme et l'apporta vers ses lèvres pour y déposer un baiser. Tout sourire, le soldat était heureux d'avoir retrouvé celle qui faisait battre plus fort son cœur.

Il pouvait passer des heures à l'admirer, mais il fallait aussi profiter de cette fête qui avait l'air pleine de promesses et de surprises à chaque coin de rue. Arthurios continuait alors la promenade dans les rues de la ville de Myth avec Deria, main dans la main avec un grand sourire et un regard heureux sur la démone.

Les rues débordaient d'activités et les passants regardaient les costumes de chacun. Quand aux enfants, ils étaient occupés à jouer entre eux ou même de chercher des friandises sur les différents étalages des commerçants. Le jeune soldat se promenait tranquillement avec sa charmante compagne, discutant de tout et de rien, s'arrêtant devant des spectacles ou des danses qui se faisaient dans certaines places. Beaucoup de choses à faire pour une nuit, mais c'était une soirée que le jeune soldat voulait mettre à profit avec celle qu'il aimait.

Il replongea son regard dans celui de la démone, toujours souriant.

"Il y a beaucoup de choses à faire en cette soirée, il y a t'il quelque chose qui te plairait de faire ? Une petite danse peut-être ?"

Meridian arriva comme une flèche dans le dos de sa soeur.

"Trouvée !"

Elle riait aux éclats de se prendre ainsi pour une enfant jouant à cache-cache.
Se redressant, elle arbora son plus beau sourire à Deria, avant de jeter un coup d'oeil au jeune homme qui l'accompagnait. Malgré son costume, la démone put déceler son physique plutot avantageux.

"Tiens tiens"Fit-elle tout bas à sa soeur,"tu ne m'avais pas dit que tu avais rencontrée un si beau jeune homme !"

Bien qu'elle eut un grand respect pour la Démone de la Mort, Meridian ne put s’empêcher de reluquer le pauvre jeune soldat de haut en bas.

Elle avait bien vu avant d'arriver les regards qu'ils s'étaient tout les deux coulés, et elle en avait été attendrie. Elle n'avait pas eu les détails, mais elle savait que le dernier amant de sa soeur remontais à longtemps et l'avait minée tout ce temps durant. Elle espérait qu'elle ne soit pas trop dévastée pour celui-ci.

Meridian rit légèrement et continua, toujours à voix basse :

"Ne t'inquiète pas, je vais vous laisser tranquille ! Amuse toi bien ma chère soeur, mais fait attention à toi également."

Puis, elle s'avança vers l'homme déguisé et dit à bonne voix, tout en lui tapant dans le dos :

"T'as interêt à bien t'occuper d'elle, parce qu'elle est unique au monde ! Et si elle vient se plaindre que t'es mauvais au lit, je t'attend au tournant !"

Sur ces mots, elle partit en secouant la main pour Deria, et rit de nouveau :

"Joyeux Halloween les amoureux !"

Et une nouvelle fois, la démone de la Luxure se perdit dans la foule de Myth.

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Déria n'eut pas le temps de répondre à la proposition d'Arthurios qu'un "Trouvée !" Tonitruant retentit dans son dos.

Méridian.

Elle qui l'avait cherchée en début de soirée, se dit que sa sœur avait bien mal choisi son moment pour débarquer. Elle n'était pas sûre d'avoir très envie que sa relation avec un humain ne soit révélée.

La petite démone s'approcha de Déria et lui susurra à l'oreille :

"Tiens tiens, tu ne m'avais pas dit que tu avais rencontré un si beau jeune homme !"

Non, elle ne le lui avait pas dit... Et à personne d'autre non plus. Mais visiblement, il n'avait pas fallu longtemps à Méridian pour comprendre ce qu'il se passait.

"Ne t'inquiète pas, je vais vous laisser tranquille ! Amuse-toi bien ma chère sœur, mais fait attention à toi également." ajouta Méridian dans un murmure.

C'était fou comme la moindre phrase d'apparence anodine pouvait prendre une connotation canaille quand elle était prononcée par la démone de la luxure ! Surtout avec la manière qu'elle avait eu de jauger le jeune homme de haut en bas... Pour un peu, elle lui aurait examiné les dents, comme on le fait pour juger de la qualité d'un cheval.

Malgré tout, Déria dut se mordre les joues pour ne pas rire. D'autant qu'elle imaginait sans peine toutes les questions qu'Arthurios devaient se poser, et l'expression qu'il devait arborer sous son masque.

Lorsqu'elle vit Méridian se rapprocher d'Arthurios, elle eut un mauvais pressentiment. Le pressentiment que dans les secondes à venir, elle allait se sentir très mal à l'aise...

Même en connaissant bien sa petite sœur et s'attendant à tout de sa part, Déria sentit ses joues s'empourprer d'embarras quand elle l'entendit dire au soldat :

"T'as intérêt à bien t'occuper d'elle, parce qu'elle est unique au monde ! Et si elle vient se plaindre que t'es mauvais au lit, je t'attends au tournant !"

-« Meridian... » marmonna Déria entre ses dents.

Elle adorait la petite démone, mais il y avait quand même des fois où elle se sentait tentée de la proposer comme sujet d'expérience à Satanis...

Sur ce, la démone de la luxure fit volte-face pour se perdre dans la foule après avoir lancé un ultime éclat de rire et un "Joyeux Halloween les amoureux !" .

Dés que sa sœur se fut éloignée, Déria se retourna vers son compagnon avec un sourire un peu forcé.

Après s'être éclairci la voix, elle lui dit :

-« Danser ? Voilà une merveilleuse idée ! Il y a des siècles que je n'ai pas dansé. »

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A peine que sa compagne avait eu de temps de répondre à la proposition du jeune soldat, une jeune femme chargea la démone dans son dos.

"Trouvée !"

Le jeune homme fut assez surprit par cette jeune et joyeuse femme qui semblait en plus connaître la femme maquillée. Elle glissa un regard sur le soldat et se mettait à parler tout bas à Deria. Etait-ce une autre démone ? Ou bien une simple connaissance ?

Quoi qu'il en soit, cette jeune inconnue disait quelques messes bases aux oreilles de la démone. Quelques petites paroles, un petit rire et un sourire de joie. Etait-ce vraiment une démone ? Arthurios ne pouvait clairement pas savoir, mais si s'en était une le jeune soldat ne tarderait pas d'en recroiser d'autre si il restait avec sa compagne. Enfin qu'importe, elle semblait pas dangereuse à première vue et semblait aussi bien connaître la démone de la Mort.

Les messes bases cessaient et cette belle inconnue ce dirigea vers le jeune soldat. D'une frappe dans le dos, elle parla au jeune homme à bonne voix.

"T'as intérêt à bien t'occuper d'elle, parce qu'elle est unique au monde ! Et si elle vient se plaindre que t'es mauvais au lit, je t'attends au tournant !"

Ses paroles mis en confusion de le jeune soldat, elle voulait dire quoi par là ? Cependant, à peine que le jeune homme ai eu le temps de décrocher un mot, elle se retourna en prenant les mains de Deria et dit tout en riant :

"Joyeux Halloween les amoureux !"

Et elle disparue dans la foule avec un rire joyeux, laissant ainsi le soldat confus et la démone. Cette dernière se retourna vers le soldat et son sourire semblait légèrement forcé, comme si elle était un peu embarrasser par la jeune femme qui venait de les quitter.

La belle femme en costume s'éclaircie la voix et répondit à la dernière question que le jeune soldat lui avait poser :

"Danser ? Voilà une merveilleuse idée ! Il y a des siècles que je n'ai pas dansé."

Le jeune soldat reprenait rapidement ses esprits et posait son regard dans celui de sa charmante compagne. Il sourit à la réponse positive d'une danse et continua le chemin pour trouver un lieu ou ils pourraient danser ensemble avec une bonne musique.

Finalement, il n'était pas trop difficile de trouver une petite place ou des danseurs tournoyaient au son d'une musique entrainante.

Pas réussi de trouver de musique qui me plaisait, donc j'ai pris ce qui m'inspirait le plus.:

Le jeune soldat regardait une nouvelle fois sa charmante compagnie, puis avec le sourire il l'emmena avec lui. Ils passaient le mur de spectateurs et enfin le jeune homme se retourna vers la démone. Ils se retrouvaient au milieu des danseurs qui tournoyaient dans leurs costumes et le soldat se préparait à danser avec la belle créature. Avec sa main droite il s'empara délicatement de celle de gauche et l'autre main se posa sur le dos de la jeune femme tout en lui laissant le temps de poser sa main sur son épaule.

Quand les mains étaient à leur place, le jeune soldat commença à guider la démone dans ses pas. Il la faisait tournoyer avec lui au son de la musique et entre les danseurs. Il avait l'impression que le temps s'était arrêté autour d'eux et qu'il pourrait dansé avec elle un bon moment. La faisant tournoyé sur elle même, l'emmener avec légèreté de droite à gauche au rythme des instruments de l'orchestre.

Cette valse donnait un grand sourire au jeune soldat, il était heureux d'être une nouvelle fois avec cette démone. Il semblait même qu'il avait oublié l'intervention de la jeune femme de tout à l'heure et n'avais que d'yeux pour la femme devant elle. Ce maquillage et ces roses sur ses cheveux ne la rendait que plus belle. Sa chevelure suivait les mouvements de la dance et il en était de même pour la robe rouge qu'elle portait. Un moment il la prenait pour une ange, mais cela le faisait rire en lui puisqu'elle était une démone.

"Vous dansez merveilleusement bien !" dit il avec le sourire et continuant les mouvements de ses pas au son de la musique.

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Arthurios ne fit aucun commentaire sur le passage éclair de Méridian, ni sur ce qu'elle lui avait dit avant de se perdre dans la foule, même si Déria pouvait voir à l'expression du jeune homme que son esprit bruissait de questions qu'il ne posa pas. Sans doute redoutait-il d'entendre les réponses qu'elle pourrait lui apporter...

À la place, avec un sourire, il la conduisit vers une placette où un groupe dansait au son d'une musique entraînante.

Fendant la foule, il l'emmena dans le cercle des danseurs et se mit en position pour rejoindre la danse, une de ses mains saisit la sienne et l'autre se posa dans le dos de la jeune femme, elle frissonna au contact de sa paume calleuse sur sa peau. Elle posa sa main libre sur son épaule et le laissa conduire la danse.

Déria riait, tournoyant au rythme de la musique dans les bras d'Arthurios. Elle se sentait heureuse et ses doutes s'évaporèrent. Peu importe ce qu'il adviendrait, elle avait bien l'intention de profiter de la présence du jeune homme qui avait réussi à faire battre son cœur à nouveau aussi longtemps que possible.

Dans ses yeux, elle pouvait voir dans ses yeux toute la tendresse qu'il éprouvait pour elle et son cœur se gonfla. Cette sensation d'être aimée, par quelqu'un sachant ce qu'elle était, était tout nouveau. C'était la première fois qu'elle se dévoilait ainsi devant un homme, et elle se demandait encore ce qui l'avait poussé à le faire. Elle n'avait jamais pensé que quelqu'un pourrait aimer le "démon de la mort".

Avec lui, elle avait joué à quitte ou double, et elle avait gagné.

"Vous dansez merveilleusement bien !" dit il en la faisant tournoyer et la tirant de ses rêveries.

Soudain, elle trouva qu'il y avait trop de monde autour d'eux, que la foule devenait un peu oppressante, elle avait envie d'être seule avec lui, de pouvoir poser sa tête sur son épaule sans sentir sur elle les regards attendris des autres fêtards. Mais il n'était pas temps pour ça.

Elle rit et profita de l'instant où elle reprit sa position face à lui pour lui voler un baiser avant de répondre avec un rire taquin :

-« C'est parce que j'ai un bon cavalier. J'ignorais que les soldats pouvaient être d'aussi bon danseur. Cela fait-il parti de ce qu'on vous enseigne lors de votre instruction ? »

Rpiste moyen Messages : 86 Date d'inscription : 18/08/2014 Age : 30

La démone de la mort semblait apprécier la petite danse qu'ils étaient en train d'effectuer au son de la musique de l'orchestre. Son rire se perdait dans les légers tourbillons que le couple de danseurs effectuait et ce son qui sortait de la bouche de la jeune femme rendait encore plus heureux le soldat. Cela devait pas être marrant d'être un démon en enfer, malgré le rôle important de sa compagne. Dans le fond, cela faisait un peu peur de savoir que l'on aimait celle qui risquait un jour de venir chercher son âme si on méritait l'enfer. Cependant, pourquoi s'embêter à penser cela ? Il l'aimait et elle semblait l'aimer en retour, il n'y avait que cela qui importait pour lui.

La démone le fit sortir de ses pensées par un baiser qu'elle posa sur ses lèvres avant de répondre par une voix qui semblait taquine.

"C'est parce que j'ai un bon cavalier. J'ignorais que les soldats pouvaient être d'aussi bon danseur. Cela fait-il parti de ce qu'on vous enseigne lors de votre instruction ?"

Le soldat répondu par un rire et replaçait son regard dans celui de sa partenaire de dance, le sourire toujours au lèvres. Le jeune soldat avait apprit quelques pas de dance durant sa vie et des expéditions en territoire étranger auquel les armées du royaume D'Elesia avaient participé. Bien que ce n'était pas un professionnel de cette discipline qui était la danse, il connaissait néanmoins les bases et quelques techniques.

"Hé bien, nous allons dire que j'ai appris de droite à gauche quelques pas durant mon service dans l'armée royale."

Les mouvements des deux danseurs continuait à suivre le rythme de la musique et on pouvait sentir les regards des spectateurs qui se faisaient de plus en plus nombreux autour de la piste de danse. Cependant, le jeune homme ne faisait pas attention à ces curieux qui devenaient de plus en plus nombreux. Il avait le regard perdu dans les yeux de la démone et il ne pensait plus à rien, mis à part elle qui faisait battre son cœur au plus fort.

"Quand à toi, comment as tu apprit à aussi bien danser ?"

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Déria sourit de sa réponse évasive. Mais, elle se fichait de son passé. Tout ce qui lui importait en cet instant était le moment présent et la tendresse dans les yeux de son amant.

Alors qu'ils tourbillonnaient sur la piste, elle sentait les regards des spectateurs se faire un peu plus pressent. Peut être n'aurait-elle pas dû l'embrasser, même légèrement. Peut-être que les humains ne s'embrassaient-ils pas en public. Pourtant, il lui semblait bien avoir vu d'autres couples faire de même au cours de la soirée.

Lui, semblait complètement aveugle et sourd à tout ce qui se passait autour d'eux, complètement perdu qu'il était dans son regard.

Déria se demanda si parfois, il pensait à ce qu'elle était et si un jour, il regretterait d'avoir suivi les élans de son cœur. Elle se demandait aussi s'il était conscient de ce qu'aimer un démon impliquait pour son âme.

Pour gagner un peu de temps, elle répondit à sa question.

-« Et bien, disons qu'au cours des millénaires de mon existence, j'ai eu l'occasion d'apprendre quelques petites choses. »

Puis, reprenant un air plus sérieux, elle lui dit :

-« Arthurios, es-tu vraiment sûr de savoir ce qu'implique ton amour ? En m'aimant, tu te fermes les portes du paradis. Uriel n'acceptera pas de laisser entrer quelqu'un qui aura eu des sentiments pour moi, qui plus est, en sachant ce que je suis. Le jour de ta mort, ton âme n'aura que deux solutions, devenir une âme errante, un fantôme, ou nous rejoindre en enfer et devenir toi même un démon. C'est la seule chose que je peux t'offrir. La promesse que je ne laisserai pas Selephim ou Baal récupérer ton âme pour leur propre usage. »

Elle s'arrêta pour lui laisser le temps de prendre toute la mesure de ce qu'elle venait de lui expliquer avant de reprendre.

-« Il n'est pas encore trop tard. Si tu décides que le jeu n'en vaut pas la chandelle, je comprendrai et plus jamais tu n'entendras parler de moi... Enfin, si tu mènes ta vie de façon exemplaire pour gagner ta place au paradis. »

Elle était consciente que le moment était peut-être mal choisi. Elle allait gâcher leur fête, mais il fallait qu'il sache avant qu'il ne soit trop tard.

Rpiste moyen Messages : 86 Date d'inscription : 18/08/2014 Age : 30

Alors que la danse se déroulait à merveille, la démone était néanmoins assez perplexe. Elle demanda si le jeune soldat savait ce que son amour pour elle lui impliquait. Elle lui fit clairement savoir que les portes du paradis se fermerait si il voulait continuer d'être avec elle et fermer ses yeux sur ca nature de démon de la mort. Elle lui fit aussi savoir que si il voulait resté avec elle il risquait de devenir une âme errante ou encore plus loin, la rejoindre en enfer et devenir un démon. Cette discutions terrifiait au plus profond le jeune soldat, mais il le savait qu'il y aurait eu un "hic" dans la relation avec Déria. La musique et la foule empêchaient Arthurios de se concentrer, ce que lui disait sa partenaire était importante et fallait bien réfléchir sur la réponse. Une réponse qui pouvait en quelques secondes sceller le sort de l'âme du jeune soldat.

Cette fois-ci il n'y avait plus de sourire sur ses lèvres, le soldat arrêta subitement la danse, mais garda la main de la démone dans la sienne. Néanmoins, pour rassurer la démone, le jeune soldat reprit un sourire et l'entraina avec lui fors du cercle de danse. Sans un mot, il continua à marcher, fuyant avec la jeune femme la foule pour réfléchir au calme, mais cela se voyait déjà dans ses yeux et le sourire crisper que le jeune soldat réfléchissait aux mises en garde de la démone.

C'était comme si le jeune homme passait dans un tribunal ou le destin de son âme allait être fixer une bonne fois pour toute, pas de marche en arrière possible. Mais pourquoi il se cassait la tête en temps qu'humain il aurait décidé que cela s'en arrête la, mais ...

En regardant la démone, le cœur lui disait le contraire. Il était tombé amoureux de cette créature qui lui faisait battre plus fort le cœur, mais fallait t'il écouter son cœur aveuglément ? C'était quelque chose plus que sérieusement pour ce laisser conduire par ce genre de sentiment. Mais tête et cœur étaient en désaccord complet, l'un disant d'être réaliste et l'autre d'oublier les contrainte d'une telle relation.

L'humain soupira et lâche la main de la démone, stoppant sa marche et restant de dos à sa compagne. Il enleva son masque pour poser sa main sur son visage et réfléchissait encore plus. Un retour à la normal dans sa vie en l'oubliant, ou la condamnation de son âme pour rester avec elle ? Et puis merde !

Il se retourna enfin vers la démone et lui prenait ses mains.

"Le "repos éternel" ? Cela risque d'être déprimant sans toi. Je crois que j'ai fait mon choix Deria, celui de rester avec toi. Même si cela condamne mon âme en enfer, je serais toujours heureux de t'avoir près de moi et de te voir sourire."

A ses derniers mot, le jeune soldat embrassa la démone. Finalement, le cœur l'avait emporté sur la tête. Le jeune soldat avait fait son choix, celui d'être avec celle qui le rendait heureux, même si cela condamnait son âme. Il mit fin au baiser et replongea son regard dans ceux de sa compagne, le sourire libéré d'une tornade d'incertitudes.

"Je t'aime, Déria ..."

Alors que j'étais parti de mon perchoir au sommet d'un bâtiment près de l'église de Myth, je me baladai dans la ville même, me dirigeant d'un air distrait vers la source des auras de mes camarades Lieutenants des Enfers.

Discuter avec Meridian m'avait permis de comprendre que l'alcool et la fête aux alentours déliaient la langue des autres, au point que, tout comme Meridian, je pouvais connaître l'avis de mes frères et soeurs quant à Lucifer, sans pour autant leur parler de mes plans. Si je sentais que leur avis était positif avant même de leur en parler, alors je pouvais espérer des résultats concluants lorsque viendrait le moment de leur en parler. Dans le cas contraire, je saurais qu'il faudra éviter d'aborder le sujet avec eux au risque de me faire dénoncer à notre tant aimé Seigneur des Enfers.

Alors que j'approchais de l'aura d'Armageddon, mon regard surpris cette dernière (déguisée également pour la fête des Morts) en compagnie d'un être humain, avec lequel elle dansait joyeusement, un sourire sur les lèvres comme on en fait plus.

Je ne sais pas vraiment si, à ce moment, j'étais surpris de la voir en compagnie d'un humain. Tout ce que je savais était le côté de mon esprit retors que j'entendais crier vengeance pour le temps qu'elle m'avait fait perdre aux Enfers avec l'humaine Garance, alors qu'il ne s'agissait pas du tout du sujet de la conversation.

Tout en dissimulant mon aura au maximum, je me glissai entre les personnes pour arriver jusqu'au couple, qui, entre temps, avait cessé de danser et arborait des visages plus que sérieux, alors qu'ils s'éloignaient de la piste de danse. Quand enfin, après qu'ils se soient arrêtés, je vis l'humain embrasser Armageddon avant de lâcher un "Je t'aime, Deria...".

Alors cette occasion, je ne la louperai pour rien au monde...

Apparaissant au milieu du couple, me forçant autant que possible à dérider mon visage pour lui faire prendre un air joyeux, je déclarai d'une voix forte :
"Allons ! Qu'est-ce donc que cette tête d'enterrement alors qu'il s'agit d'une fête ! Amusez-vous !"
Puis je passai une main derrière leur tête pour les rapprocher l'une de l'autre, et, tout en faisant passer celle d'Armageddon devant moi, je lui soufflai à l'oreille :
"Alors comme ça, on fricote avec un humain ? Voilà qui va faire du bruit..."

Suite à quoi je repris mon masque en m'éloignant de l'oreille de ma très chère soeur.

Invité

Le sourire d’Arthurios s’effaça et il s’arrêta brutalement de danser mais sans lâcher sa main.

Le cœur de Déria fit un à-coup douloureux dans sa poitrine, alors qu’elle imaginait ce qu’il allait lui dire. Qu’il ne mettrait pas en danger son âme immortelle par amour pour elle.

Elle n’aurait pas le droit de lui en vouloir pour ça. Après tout, elle aurait pu se comporter comme avec Enoch et ne rien lui dire pour garder son amour. Même si ça aurait impliqué que cet amour n’était pas vraiment sincère, puisque basé sur un mensonge.

Il lui offrit un sourire un peu forcé avant de l’entraîner hors de la piste de danse, puis à l’écart de la foule.

Elle se laissa faire, même si elle craignait d’avoir du mal à réprimer ses réactions s’ils n’avaient plus de spectateurs, et elle ne voulait pas le blesser.

Soudain, il lâcha sa main et s’arrêta, mais sans se retourner vers elle. Elle ne pouvait pas voir son visage. Elle tenta de sonder ses pensées pour savoir à quoi s’attendre, mais ça ne l’aida pas. Tout ce qu’elle y vit fut son indécision et le féroce combat que se livraient son cœur et sa raison.

Elle ressentit un sentiment qu’elle n’avait pas vécu depuis des millénaires. Du chagrin. Comme quand elle avait perdu Enoch. Elle avait oublié combien c’était douloureux.

Déria envisageait de déployer ses ailes et de rejoindre le calme de sa crypte pour mettre fin à cette douleur lorsque le jeune soldat se retourna et dit, avec le ton de quelqu’un qui se jette à l’eau :

"Le "repos éternel" ? Cela risque d'être déprimant sans toi. Je crois que j'ai fait mon choix Deria, celui de rester avec toi. Même si cela condamne mon âme en enfer, je serais toujours heureux de t'avoir près de moi et de te voir sourire."

Et pour appuyer ses mots, il l’embrassa.

Le soulagement fut si intense que Déria eut l’impression que son cœur se brisait, et ses yeux s’humidifièrent. Elle lui rendit son baiser avec passion, en nouant ses bras autour du cou de son amour.

Reculant légèrement la tête, Arthurios planta son regard dans les yeux de sa compagne et ajouta, avec le sourire de quelqu’un qui pense avoir pris la bonne décision :

"Je t'aime, Déria ..."

Avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre Selephim s’incrusta entre eux. Et rien qu’en voyant son visage souriant et son air joyeux, elle comprit qu’elle n’allait pas aimer la suite.

"Allons ! Qu'est-ce donc que cette tête d'enterrement alors qu'il s'agit d'une fête ! Amusez-vous !"

Si Lulu avait décidé de rejoindre la fête et de commencer à distribuer des bonbons aux enfants, Déria n’aurait pas été plus surprise. Selephim les incitant à faire la fête ? Ce ne pouvait être qu'une de ses manœuvres. Son cher frère avait visiblement une idée derrière la tête. Et sachant qu’il avait la rancune tenace, elle se douta qu’il avait l’intention de lui faire payer ses taquineries concernant la petite humaine qu’il avait rencontrée dans le cimetière.

Il passa une main derrière sa tête et fit de même pour Arthurios, les forçant à se rapprocher l’un de l’autre, comme pour les inviter à s’embrasser.

Deria serra les dents, sentant la colère l’envahir. Qu’il s’en prenne à elle n’avait aucune importance. Mais si jamais il se montrait menaçant envers l’homme qu’elle aimait, elle n’hésiterait pas à montrer les dents.

Quand elle fut prés de lui, il souffla à son oreille :

"Alors comme ça, on fricote avec un humain ? Voilà qui va faire du bruit..."

Puis reprenant l’apparence impassible qu’il arborait habituellement, il s’éloigna d’elle.

Elle tourna la tête vers lui, lui offrant un sourire plein de fossettes, mais un regard glacial, elle lui répliqua à haute voix :

-« Peux m’importe ce que tu peux dire Selephim. Moi, au moins, je n’ai pas peur de ce que je ressent »

Puis, passant à la communication mentale elle ajouta :

-« Maintenant, vu les circonstances actuelles et les bruissements qui courent aux enfers sur l’imminence d’une nouvelle guerre, je ne suis pas sûre que tu ais beaucoup d’intérêts à faire quelque chose qui t’aliénerait mon soutien… mon frère. »

Rpiste moyen Messages : 86 Date d'inscription : 18/08/2014 Age : 30

"Allons ! Qu'est-ce donc que cette tête d'enterrement alors qu'il s'agit d'une fête ! Amusez-vous !"

Un individu c'était soudainement placé entre le soldat et la démone, l'air joyeux et souriant, quelqu'un qui semblait bien profiter de la fête et qui ne voulait sans doute pas de mauvaise humeur en cet heure de joie. Cependant, le visage de la démone prit une toute autre ampleur, elle semblait retenir sa colère et cela faisait un paniquer le soldat qui n'avait apparemment jamais vu un démon en fureur. Mais cette colère semblait être dirigé contre celui qui les rapprochait l'un de l'autre, qui pouvait il bien être ? une connaissance ? un autre démon ou un alcoolique qui aurait trop profité de l'alcool ?

Le jeune soldat ne savait trop guère comment réagir face à cette soudaine apparition, mais apparemment il semblait être une connaissance à la démone de la mort vu comment l'inconnu lui parlait très légèrement à l'oreille. Le soldat ne savait pas comment réagir, violement ou laisser faire ? Pour l'instant il voulait être sur de ce qui se passait.

L'individu s'écarta de l'oreille de la démone et reprenait un masque sobre sur son visage. Etrange, intriguant même. Cependant la démone avait aussi quelque mot à lui dire.

"Peux m’importe ce que tu peux dire Selephim. Moi, au moins, je n’ai pas peur de ce que je ressent."

Effectivement, il avait entendu ce nom lorsque Deria voulait le prévenir sur les conséquence de son amour pour elle. Alors c'était sans doute un démon, qui plus est semblait connaître la démone de la mort, mais qui était t'il vraiment ? La jeune femme semblait vraiment pas l'apprécier, mais le soldat se trouvait un peu perdu dans tout cela. Il posa sa main sur l'épaule de la démone et repris la parole.

"Il y a un problème, Déria ?"

"Maintenant, vu les circonstances actuelles et les bruissements qui courent aux enfers sur l’imminence d’une nouvelle guerre, je ne suis pas sûre que tu ais beaucoup d’intérêts à faire quelque chose qui t’aliènerait mon soutien… mon frère."

Sans même daigner tourner le regard vers ma chère soeur, je toisai l'humain de haut en bas tout en lui souriant. Mais mon esprit, lui, tournai à plein régime alors que je m'exprimai à Armageddon :
"Tiens donc ? Ainsi, tu aurais le droit de me faire perdre mon temps lorsque je pars à la rencontre d'une humaine, mais je n'aurais point le droit d'en faire autant à ton égard ? Je n'aurais point le droit de te faire perdre ton temps alors même que tu as l'intention de changer cette pauvre existence humaine en démon ? Dans ce cas, tu m'en vois navré..."

Suite à quoi je lâchai leur tête, les laissant reprendre une posture droite.

"Oh, mais attends..." fis-je soudain, comme si une idée venait de me traverser l'esprit. "Nous sommes des démons... Et en tant que tel..."

Puis je posai rapidement ma main sur leur corps, analysant leur énergie magique à chacun. Certes, en ce qui concernait l'humain, la magie semblait hors de sa portée, à un tel point, même, que cela en devenait affligeant pour moi. Mais bon...

"...nous faisons ce que bon nous semble..." dis-je avec un air narquois en me tournant vers ma très chère soeur.

Une fraction de seconde passée, je retirai mes mains de leur contact, commençant à créer un petit objet que j'avais imaginé sur le coup. Une bonne manière de célébrer la Démone de la Mort trouvant un être humain pour l'accepter à bras ouverts, si je puis m'exprimer ainsi...

Et c'est donc de cette manière qu'une boule de glace opaque fut créée, contenant un peu de ma magie, que je confiai de force à Armageddon en lui prenant le poignet et en lui posant l'orbe dans la main.

"Voici un petit cadeau pour vous deux." déclarais-je, toujours avec un faux sourire en travers de la face. "J'espère que vous l'apprécierez... de tout votre coeur..."

Puis je tournai les talons, avant de lancer une dernière pensée vers Armageddon :
"Cet objet s'activera lorsque vos deux énergies magiques s'entremêleront à nouveau... À savoir lorsque vous vous embrasserez... N'espère pas détruire l'objet, cela risque d'avoir des effets... néfastes sur ton petit humain adoré..." "Passez une bonne soirée !" ajoutais-je à voix haute.

Hors RP:

P.S.:

Rpiste moyen Messages : 86 Date d'inscription : 18/08/2014 Age : 30

Franchement de plus en plus blizzard cet individu. De long moment de silence, mais des regards qui semblaient dialoguer entre lui et la démone de la mort. Cependant, le manège prit une ampleur qui laissa le jeune soldat un peu perdu dans ses pensées. L'inconnu posa ses mains sur les deux tourtereaux et le soldat ressentit un léger vertige dans tout son corps.

Soudainement, cet homme les lâcha et fit apparaître dans ses mains un petit objet qui ressemblait à de la glace. Une petite boule blanche qui confia dans la main de Deria avant de reprendre la parole.

"Voici un petit cadeau pour vous deux. J'espère que vous l'apprécierez... de tout votre coeur..." il se retourna et rajouta. "Passez une bonne soirée !"

Puis il partit sans rajouter quoi que se soit. Le jeune soldat n'avait pas comprit qui cet individu était et quel lien avait t'il avec la démone. Cependant, le jeune humain était à présent tranquille avec celle qui qu'il aimait, il en oublia même l'objet qui était dans la main de la démone. Il planta à nouveau ses yeux dans ceux de Deria avec le sourire et prit tendrement ses mains.

"Bon espérons que personne d'autre nous dérange pour la soirée ... Il lâcha un petit rire avant de reprendre. Bon ou en étions nous ? Ha oui ! Je me souvient maintenant."

Il l'embrassa une nouvelle et la serra dans ses bras. Un baiser qui lui faisait battre son cœur et le rendait heureux d'être avec elle, l'esprit tranquille. Il redressa sa tête pour replanter son regard dans celui de la démone.

"Beaucoup de choses folles en cette soirée hein ?" il finis sa phrase par un sourire, attendant que la démone lui réponde.

Invité

Déria était encore sous le choc de ce que venait de faire Selephim, tenant dans sa main la bille de glace qu'il lui avait donnée de force, accompagnant son geste de quelques mots menaçants dans son esprit.

Elle se demandait ce qu'il avait bien pu mijoter, mais le connaissant, ça ne serait probablement pas une bonne surprise, et ça pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l'avenir du jeune homme.

Bien sûr, d'aucuns auraient pu objecter que s'il en mourait, elle pourrait en faire un démon et le garder près d'elle, mais ce n'était pas ce qu'elle voulait. Ce qu'elle aimait en lui, c'était son humanité. Cette même humanité que le petit cadeau de Selephim pourrait bien détruire.

Il ne lui restait qu'une solution. Elle ne devrait plus jamais revoir le soldat. Selephim venait de sonner le glas de leur amour.

Toute à ses pensées, elle ne réalisa pas tout de suite ce que le jeune homme lui disait et encore moins ce qu'il avait l'intention de faire.

"... Bon ou en étions-nous ? Ha oui ! Je me souviens maintenant."

Avant qu'elle n'ait eu le temps de réagir, il l'embrassa et la serra dans ses bras avant d'ajouter :

"Beaucoup de choses folles en cette soirée hein ?"

Deria ferma les yeux en sentant la bille de glace se fissurer doucement dans sa main serrée, niveau choses folles, le pire restait à venir.

Elle se concentra pour former une barrière de protection magique autour d'Arthurios, juste au cas où, se jurant que s'il lui arrivait quelque chose, elle se débrouillerait, d'une manière ou d'une autre pour le faire payer à Séléphim.

Mais, il ne se produisit rien de ce à quoi elle s'attendait.

Elle sentit la bille se briser dans sa main et aussitôt la voix de Selephim retentit dans son esprit :

-« Puisse ton humain vivre une longue existence à tes côtés, ma sœur. »

Et elle sentit quelque chose pousser sur ses doigts encore crispés, les forçant à s'écarter, baissant les yeux vers sa main, elle y trouva une amulette de glace, à la place de la bille. Une amulette gravée d'un motif de faux et d'épée entrecroisées.

S'il y avait bien une chose à laquelle elle ne s'attendait pas de sa part, c'était à ce genre de cadeau, et encore moins à ce qu'il le fasse sous forme de farce. Selephim n'était pas réputé pour son humour.

La stupeur lui coupa le souffle, et elle se retourna vivement dans la direction dans laquelle Selephim s'était éloigné.

Elle le vit à quelques mètres d'eux, s'enfonçant dans la foule.

Le « Merci, mon frère » qu'elle envoya à son esprit recelait une reconnaissance et une tendresse dont elle n'aurait jamais pensé pouvoir faire preuve vis-à-vis de lui.

Puis, se retournant vers Arthurios, elle lui tendit l'amulette en lui disant :

-« Garde-là toujours sur toi, elle te protégera, bien que j'ignore la puissance de la protection qu'elle t'offrira. C'est un présent d'une valeur inestimable. Peu nombreux sont les humains pouvant se vanter d'avoir reçu un présent de la part d'un démon. Moins nombreux encore, ceux qui en ont reçu un de la part de Selephim. »

Forme de Baal durant Halloween:

J'avais passé bien trop de temps dans ma forge à créer des objets et artefacts pour tenter d'émuler mon chef-d'oeuvre enfermé au paradis. J'avais créé des statues d'obsidienne pour me passer les nerfs mais la frustration était toujours présente, il me fallait prendre un bol d'air, sinon j'allais finir par détruire une parcelle de ma forge.
J'avais senti une énorme concentration de personnes à Myth, parfait pour me changer les idées.
Arrivant sur place, je vis des décorations dans toute la ville, ah oui, le Jour Des Morts battait son plein, je pouvais sentir certains démons se baladant librement dans les rues... Hélas ma forme de base était bien trop « démoniaque » pour me permettre de me balader ouvertement.
Je prenais donc ma forme humaine dans un costume extravagant inspiré des marchands du désert, laissant mes yeux luire d'une lueur écarlate histoire de marquer le costume, tout en dissimulant mon aura bien sûr. J'aimais l'ironie d'être pour une fois le moins menaçant de l'assemblée.

Je pris une bouteille de whisky « Spécial Halloween » et me dirigea vers un endroit tranquille, suffisamment prêt pour entendre la musique correctement et assez loin pour ne pas à subir la présence de la foule.
Alors que je buvais tranquillement dans mon coin, je sentis deux auras aux même endroit, très proche de ma localisation. Celles de Selephim et Déria, en même temps à la même place.
J'étais maintenant partagé entre désirs d'être tranquille et la curiosité mais il m'était impossible d'être en paix tant que je pensais à cette activité pour le moins suspecte.
Puis je sentis l'aura de mon frère augmenté sensiblement, bon, je trouverais la tranquillité plus tard.

Pourtant mon frère était maintenant un peu plus loin, passant devant moi avec un sourire en coin.
L'humain tenait une bille de glace dans la main. Je me demande bien pourquoi Selephim ne faisait que des orbes de glace, à l'exception de la ceinture de l'autre humaine bien sûr. Mais bon, si les orbes sont sa marque de fabrique pourquoi pas.
Un instant, ils s'embrassèrent, l'humain prenant l'initiative, des réflexes à revoir à l’entraînement ça.
Approchant dans un angle mort, je me penchai pour mieux voir l'amulette et déclarai :

« Selephim manque décidément d'imagination dans ses créations physiques, j'aurais fait un meilleur boulot. »

Rpiste moyen Messages : 86 Date d'inscription : 18/08/2014 Age : 30

Etrangement, la démone ne réagit pas toute suite au baiser que le soldat venait de lui donner. Elle semblait peu sûr, voir inquiète, comme si il allait se passer quelque chose de grave. Etait ce en lien avec ce "Selephim" qui venait de les quitter il y avait quelques secondes auparavan ?

Le soldat ne le su pas trop, mais quelque chose surprit rapidement la jeune femme. Soudainement, elle regarda sa main et le soldat en fit de même, curieux de savoir ce qu'il se passait. Elle tenait une espèce de pierre de glace marqué par deux symboles, l'un était une faux et l'autre était une épée. A cette découverte, il y avait un peu d'incompréhension aux yeux de Deria, de la surprise même. Cette dernière se retourna pour voir celui qui lui avait donné cette petite chose, puis se retourna vers le jeune soldat en lui tendant la petite pierre.

"Garde-là toujours sur toi, elle te protégera, bien que j'ignore la puissance de la protection qu'elle t'offrira. C'est un présent d'une valeur inestimable. Peu nombreux sont les humains pouvant se vanter d'avoir reçu un présent de la part d'un démon. Moins nombreux encore, ceux qui en ont reçu un de la part de Selephim."

Arthurios prit l'amulette de la main de Deria et l'observa un moment. Le jeune soldat ne maitrisait aucune magie et n'avait aucun artéfact en sa possession, c'était le premier qu'il recevait. Il replanta son regard dans ceux de la démone de la mort sans percevoir le nouvelle arrivant qui s'approchait d'eux.

"Je tacherais de m'en souvenir ..."

Il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase, qu'il fut surprit par la voix tout près d'eux.

« Selephim manque décidément d'imagination dans ses créations physiques, j'aurais fait un meilleur boulot. »

Encore une fois, un individu placé dans un angle mort les surprit. Arthurios le regardait avant de reprendre.

"Une connaissance à toi Déria ?"

Invité

« Selephim manque décidément d'imagination dans ses créations physiques, j'aurais fait un meilleur boulot. »

Déria sursauta violemment en entendant cette voix et sentit la rage l'envahir.

Ce n'était pas possible, ils s'étaient donné le mot pour venir lui pourrir sa soirée avec son bien-aimé.

Elle se tourna vivement vers Baal, en faisant apparaître sa faux dans ses mains, son visage se transformant en un crâne grimaçant sous l'effet de la colère.

Elle s'était méfiée de Selephim, s'attendant à un mauvais coup, mais avec Baal, connaissant ses tendances meurtrières, elle s'attendait presque à une attaque physique. Et même si elle savait qu'elle avait peu de chance de sortir victorieuse, elle était prête à se battre bec et ongles si jamais il se montrait menaçant envers Arthurios.

"Une connaissance à toi, Déria ?" demanda le jeune soldat.

Sa question lui fit reprendre pied dans la réalité. Et elle réalisa que son frère n'avait pas une attitude menaçante, tout au moins pour l'instant. Elle se dit que sa propre réaction était peut-être un peu excessive. Tout ce qu'il avait fait était de commenter la qualité du cadeau de Selephim. Et d'un ton somme toute plutôt neutre.

Toutes les émotions de la soirée, et notamment l'intervention de Selephim, l'avaient mise un peu sur les nerfs, et son affection pour Arthurios l'amenait à penser que tous ses frères et sœur représentaient un danger pour lui. Ce qui dans l'absolu n'était pas faux. S'ils décidaient de s'en prendre à lui, il n'était pas de taille à se défendre.

Prenant une grande inspiration, elle s'efforça de se calmer et fit disparaître sa faux, en reprenant son visage humain, bien qu'elle reste sur ses gardes.

- « Bonsoir mon frère » lui dit-elle d'un ton aussi neutre que possible « Quelle surprise de te voir ici. Quelle surprise de vous voir tous ici, devrais-je dire. »

Puis ce tournant vers le jeune homme, elle ajouta :

- « C'est plus qu'une connaissance. C'est un de mes « frères », et également mon instructeur. Je te présente Baal, démon de la guerre. »

Sentant la peur parcourir l'aura de ma sœur et l'a voyant tiré sa faux, je ne pus m’empêcher de sourire, décidément elle y tient à cet humain.
Buvant une gorgée de ma bouteille, mon attention fut détourné de l'amulette vers les épées de l'amant de ma sœur, tiens tiens mais je reconnais ces armoiries. Il est donc issu d'une famille militaire, intéressant...
Utilisant ma capacité à contrôler les métaux je fis venir par lévitation les armes à moi, observant le long des lames, définitivement du métal Elesien.

« J'ai rencontré autrefois une princesse elesienne dotée d'un fort tempérament. Sinon la succession du Roi est toujours aussi problématique . Si ça continue un coup d'État risque d'arriver... Ce serait fort dommage. Après tous les rumeurs sur la mort de cette enfant ne sont que de l'huile jeté sur les flammes, c'est la population des maris infidèles du royaume qui va être en deuil. »

Buvant à nouveau, je pris un instant pour réfléchir, oui, ce royaume était au bord d'une nouvelle effusion de sang si un successeur au souverain n'est pas désigné officiellement avant sa mort.

« Il reste deux choses à savoir, quel successeur choisira la garde . Vais-je prendre part au conflit derrière les rideaux ? Tant de questions sans réponses n'est-ce pas ? »

Je ne pus retenir un léger ricanement, je me retournai vers le soldat en lui tendant les poignées de ses épées vers lui.

Rpiste moyen Messages : 86 Date d'inscription : 18/08/2014 Age : 30

La surprise et la réaction de la démone de la mort étaient assez violents vers l'inconnu qui venait de prendre la parole derrière eux, mais la question du jeune soldat semblait l'avoir calmer rapidement. Cependant, l'individu ne paniqua pas devant l'horreur du visage squelettique de Deria, avait t'il une raison qui ne le faisait pas paniquer, un autre démon ?

La démone de la mort fit disparaître sa faux qu'elle avait fait apparaître dans ses mains et reprit la parole d'un ton qui semblait fortement neutre.

"Bonsoir mon frère. Quelle surprise de te voir ici. Quelle surprise de vous voir tous ici, devrais-je dire." - Elle se retourna vers le soldat pour lui présenter le cette personne qui était effectivement un démon. - "C'est plus qu'une connaissance. C'est un de mes « frères », et également mon instructeur. Je te présente Baal, démon de la guerre."

Ainsi donc, ce serait un démon et qui plus est le démon de la guerre. Sans doute que la démone avait ses raisons de réagir violement dans sa surprise, mais ce gars la n'était pas le moins du monde impressionné. Il bu une gorgée de sa bouteille qui pouvait illustrer son indifférence totale, mais son regard, si on pouvais appeler ces yeux rouge un regard, se porta sur l'armement du jeune homme.

Les épées réagissait et sortaient de leur fourreaux pour venir dans les mains de ce démon de la guerre. Ce dernier regardait le fer des lames et le blason de la famille Kermano dont le jeune soldat faisait partit.

"J'ai rencontré autrefois une princesse elesienne dotée d'un fort tempérament. Sinon la succession du Roi est toujours aussi problématique . Si ça continue un coup d'État risque d'arriver... Ce serait fort dommage. Après tous les rumeurs sur la mort de cette enfant ne sont que de l'huile jeté sur les flammes, c'est la population des maris infidèles du royaume qui va être en deuil." - Il rebut à nouveau et le temps d'une réflexion il rajouta avant de rendre ses épées. - " Il reste deux choses à savoir, quel successeur choisira la garde . Vais-je prendre part au conflit derrière les rideaux ? Tant de questions sans réponses n'est-ce pas ?"

Le jeune soldat reprit ses épées et les rangea rapidement dans leurs fourreaux. Il regardait d'un air méfiant ce démon qui s'intéressait de l'actualité politique du royaume d'Elesia. L'humain n'avait que faire des querelles des princes, il ne servait que deux chose le roi et le peuple. Que des gamins aveuglés par le pouvoir s'entre-tue, mais il ne servait qu'un maitre qui est son suzerain. Il sourit au démon, mais gardait son regard méfiant envers lui.

"Je ne porte qu'une petite importance à des gamins s'entre-tuant pour un trône, mais je ne sers que deux individus. Le roi et le peuple d'Elesia, la garde n'a pas le temps pour des pleurnichards, mais ci c'est pour parler politique et intrigue je crains que vous soyez arrivé au mauvais moment. Pourquoi n'allez vous pas profiter de la fête et vous détendre ?"

Il observa quelque seconde Deria avec un sourire et retourna son regard vers le démon de la guerre.

Invité

Lorsque Baal avait « emprunté » les armes d'Arthurios, elle avait eu un moment d'inquiétude, craignant que le jeune homme, se sentant offenser ne provoque Baal.

Maintenant, elle avait l'impression d'être dans une des illusions que son frère manipulait avec tant de dextérité.

Entendre son « frère » papoter avec Arthurios de la situation politique d'Elesia avait quelque chose de parfaitement... surréaliste.

Quand Arthurios répondit au démon de la guerre qu'il n'avait que faire des intrigues de couloir et qu'il apprécierait qu'il aille jouer ailleurs, en regardant la démone avec un sourire, Déria soupira.

Elle comprenait qu'il avait envie d'être seul avec elle, et elle aussi le désirait plus que tout, mais la dernière chose dont elle avait besoin était que les paroles d'Arthurios ne vexent son frère. Elle savait de quoi il était capable s'il estimait que le jeune homme lui avait manqué de respect.

Cette soirée, qui avait si bien commencé par sa rencontre fortuite avec celui qu'elle aimait, prenait à présent des allures de cauchemars.

Elle s'était fait une joie à l'idée de passer la soirée à danser avec Arthurios, avant peut-être de finir la nuit dans ses bras, mais au lieu de ça, il était en train de rencontrer tout ce que les enfers comptaient de démons supérieurs, et la tension que ses rencontres généraient chez Déria l'epuisait. Il ne manquait plus que Satanis fasse son entrée, et le tableau serait complet !

Elle ne put s'empêcher de jeter un regard inquiet autour d'elle, au cas où son frère serait dissimulé dans un coin, bien qu'elle sache que c'était peu probable. Leur gémellité lui permettait de ressentir sa présence.

Jetant un coup d'œil sur son frère pour voir quel effet les paroles d'Arthurios avaient eu sur son humeur, elle vit la bouteille qu'il tenait à la main.

Et soudain, elle ressentit le besoin impérieux de boire un verre, un verre de quelque chose de très fort de préférence. Elle se doutait que Baal ne devait pas boire de ces liqueurs doucereuses qui se servaient en ce soir, mais probablement un alcool beaucoup plus fort.

Elle tendit la main et se saisit de la bouteille, en disant :

-« Tu permets ? »

Et elle porta la bouteille à ses lèvres avant d'avaler plusieurs gorgées du liquide ambré, savourant la brûlure dans sa gorge et la légère ivresse qu'il provoqua presque instantanément, allégeant sa tête.

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