Une rencontre royale [PV Valentine Crowblack][Terminé]

Rpiste moyen Messages : 86 Date d'inscription : 18/08/2014 Age : 30

Le soleil de cette journée frappait de toutes ses forces sur le château d'Elesia. Malgré la chaleur et la dureté du soleil, la ville était encore très animée et la cour du château était aussi débordante d'activités, voir même un peu trop. Le silence des couloirs avait disparu pour laisser place au bruit strident du fer d'une épée qui en bloque une autre. Les gens de la cour royale se dépêchaient de se diriger en direction de ces bruits pour assister à un spectacle plutôt rare dans un lieu ou seul le silence régnait. Une vingtaine de personnes arrivèrent dans les jardins pour assister à un duel entre deux gardes, chose extrêmement plaisante, car rare entre les murs du château. Cinq soldats assistaient bras croisés au combat féroce de deux collègues, formant un cercle pour éviter que les combattants ne provoquent des dommages involontaires.

Parmi les duellistes se trouvait Arthurios. Encore une fois sa passion pour les duels avait frappé et il avait choisi un adversaire assez imposant pour cette fois. Un colosse de deux mètres de haut ainsi qu'une véritable brute épaisse. Ce dernier tentait tant bien que mal de porter un puissant coup sur son adversaire, mais Arthurios possédait un équipement plus léger et pouvait se mouvoir avec plus d'aisance que son adversaire. Le jeune soldat s'amusait avec son opposant, il parait et esquivait les attaques comme il le souhaitait. Cependant, mettre à terre ce géant allait demander de l'ingéniosité et de la rapidité dans l'action, qui lui donnera la victoire dans ce combat.

Fatigué par sa lourde armure, l'adversaire du jeune homme resta en position et attendait que le jeune soldat l'attaque. Confiant dans ce combat, Arthurios voyait dans cette invitation à attaquer la clé de la victoire. Le soldat s'élança contre le géant et ce dernier prépara à abattre son épée pour stopper la charge de son opposant. Un sourire se fit savoir sur le visage du jeune duelliste. Alors qu'il chargeait, il esquiva l'épée de son adversaire en effectuant une roulade pour se retrouver derrière le colosse et en se relevant il lui trancha la cuisse qui était peu protégée. La brute épaisse se retrouva à terre, incapable de se tenir debout et menacée par la pointe de l'épée d'Arthurios.

"Et bien ! Cela me fait une victoire supplémentaire camarade et une chope de bière à tes frais à notre prochaine visite de la taverne."

Les soldats qui entouraient les deux duellistes se rassemblèrent pour transporter le blessé à l'infirmerie de la caserne, mais la tâche s'annonçait dure pour eux. Le colosse était énervé par sa défaite et semblait toujours vouloir en découdre. Cependant, sa blessure eue raison de lui et il se laissa transporter pour se faire soigner.

Arthurios en profita pour se retourner et chercher dans son paquetage de quoi essuyer son épée dont la pointe était recouverte du sang de son opposant. Cependant, une belle jeune femme se trouva au côté du sac du jeune soldat. Une demoiselle aussi charmante que celle-ci ne pouvait qu'être la fille du roi, Valentine Crowblack. N'oubliant pas ses devoirs de soldat du roi, il s'inclina devant la jeune princesse.

"Princesse. Arthurio Kermano, pour vous servir !"

Invité

Lors d'une journée de festivité comme les autres au château, la princesse s'ennuyait fortement. Elle décida alors de s'asseoir tranquillement à la place qui lui était destinée dans le jardin, pour observer les duellistes se battre au nom du roi.

Ils souhaitaient tous prouver à quel point ils étaient les soldats les plus méritants et qu'il serait mieux de les choisir eux plutôt que d'autres pour être au service de mon père.

Un homme se débrouillait mieux que les autres, moins baraqué que celui qui se trouvait en face de lui, mais pourtant plus agile.

Valentine se plaisait à voir ce spectacle, fort distrayant.

Elle l'observait gagner ce duel avec bravoure et dignité. Étant la princesse, elle se devait par la suite d'aller féliciter le gagnant. Val se leva et alla se poser près des affaires du soldat.

Celui-ci s'approcha avec politesse près d'elle et se présenta.

« Princesse, Arthurio Kermano, pour vous servir ! »

« Enchanté jeune homme. Cela était un fort beau combat que j'ai pu observer là. Je ne vous avais pourtant jamais vu auparavant. Votre nom de me dit rien non plus. Serait-il possible que vous vous présentiez un peu plus que cela ? »

Elle alla s'asseoir alors à une table exposée à l'extérieur de la maison pour l'occasion. Elle remplit un verre d'une des meilleures bières du royaume et tendit la main, invitant le jeune soldat à s'asseoir en face d'elle, à la table royale, pour faire davantage connaissance.

Voyant l'homme ne pas bouger d'un cil, elle ne put s'empêcher de lui dire. « Mais venez donc à ma table, en ma compagnie. Je ne mords pas, je vous le jure. » Dit-elle, en éclatant de rire.

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"Enchanté jeune homme. Cela était un fort beau combat que j'ai pu observer là. Je ne vous avais pourtant jamais vu auparavant. Votre nom de me dit rien non plus. Serait-il possible que vous vous présentiez un peu plus que cela ?"

Arthurios ne répondit pas dans l'instant, il regardait la princesse s'installer à une table et remplir un verre de bière. La jeune femme invita par la suite le soldat à s'assoir devant elle pour continuer la conversation. Une telle invitation pour un soldat ? Voilà qui était étrange, mais cela paraissait normal aux yeux de la princesse. Voyant que l'homme d'arme ne réagissait pas, elle insista avec le rire à ses lèvres.

"Mais venez donc à ma table, en ma compagnie. Je ne mords pas, je vous le jure."

Arthurios répondit à la princesse avec un sourire et s'inclina une nouvelle fois pour remercier l'invitation de la jeune femme.

le jeune soldat rangea son épée et prit place à la table royale.

"Et bien princesse, il n'y a que peu de choses à savoir sur moi. Je ne suis qu'un simple soldat de votre père le roi, originaire d'une famille encrée dans la tradition des métiers des armes et certainement l'un des hommes les plus casse-cou du royaume. Mes parents m'ont souvent dit que cela m'attirera des ennuis, mais c'est une vie qui me plait. Plein de dangers et de défis à relever est une chose qui me convient parfaitement, plutôt que de vivre à garder une porte. Bien sûr, le fait que vous ne m'ayez jamais vu entre ces murs est tout à fait normal, je suis la plupart du temps en patrouille ou en mission pour votre père"

Ce n'était pas tous les jours qu'Arthurios racontait sa vie et sa passion pour le danger. Cependant, c'était une bonne façon pour se présenter devant son interlocutrice et c'était avec un grand sourire qu'il présentait son quotidien au service du roi.

Pourtant, sa vie n'était pour lui quelque chose de peu intéressant. Il ne vivait que sur le moment et ne s'interrogeait que peu sur les risques qu'il prenait.

"Vous en savez déjà une grosse majorité sur moi maintenant, ma vie n'est fait que de défis et de compétitions quelconques et c'est ce qui me rend heureux. Mais vous ? Je ne vous connais que de nom, pourrais-je avoir l'honneur de plus vous connaitre princesse ?"

Invité

Elle l'écoutait conter son histoire avec passion et détermination. Elle pouvait percevoir dans les yeux du jeune soldat tout l'amour qu'il avait pour ce qu'il faisait.

"Bien sûr le fait que vous m'avez jamais vu entre ces murs est tout à fait normal, je suis la plupart du temps en patrouille ou en mission pour votre père"

Elle ne savait pas qu'un homme comme lui, qui ne paraissait au premier abord, pas si fort que cela, pouvait être un des hommes de son père.

La jeune princesse posa ses deux mains sur la table, pour les serrer l'une contre l'autre. Observant l'homme d'un regard vide, plongé dans les plus profondes de ses pensées. Elle écoutait attentivement ce que celui-ci lui narrait et tout en même temps, elle essayait d'imaginer le moindre détail de ce qu'il vivait. Le danger, la peur, l'angoisse... C'est ce qui lui apportait alors tant de plaisir ? Aimer le danger, aimer avoir peur. Elle qui était si naïve, ne pouvait pas comprendre qu'on aime prendre des risques.

La jeune enfant était intriguée par eux depuis qu'elle en avait rencontré deux. Son père envoyait-il des soldats en mission pour protéger le royaume de ces... Monstres ? Sans qu'elle ne le sache.

"Vous en savez déjà une grosse majorité sur moi maintenant, ma vie n'est faite que de défis et de compétitions quelconques et c'est ce qui me rend heureux dans la vie. Mais vous ? Je ne vous connais que de nom, pourrais-je avoir l'honneur de plus vous connaitre Princesse ?" Lui demanda-t-il, la voix remplie de curiosité.

"Voyons, vous n'avez vraiment pas peur de poser une telle question, à une fille de mon statut. Vous êtes bien courageux. Je vous dirais simplement une seule et unique chose. Vous aurez tout le temps pour en savoir davantage sur moi, contentez-vous de ce que vous voyez pour le moment" dit la princesse en lui prenant la main et mettant un autre verre de bière dans celle-ci.

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En voilà une réponse avec un tempérament royal. La jeune princesse venait de refuser poliment de parler d'elle à un soldat qu'elle venait à peine de connaître. Cela était compréhensible pour Arthurios, bien cette ravissante noble n'était pour lui qu'une femme parmi tant d'autres. Le jeune homme n'aimait pas les barrières sociales, que l'on soit noble ou pas cela lui restait indifférent. Cependant, il marquait tout de même une forme de respect envers ceux qu'il sert par devoir. Il ne répondit à son interlocutrice que par un sourire.

Malgré la réponse réservée de la princesse, cette dernière prit la main du jeune soldat et lui donna un verre de bière afin qu'il puisse se désaltérer après un long duel sous le puissant soleil. Arthurios bu une gorgée et posa le verre sur la table, tout en s'essuyant la bouche. La boisson avait bon gout, pas comme n'importe quelle boisson alcoolisée que l'on pouvait trouver dans une taverne du coin.

"Merci princesse, ce n'est pas tous les jours que l'on puisse boire une boisson avec un si bon arôme."

La fraîcheur de la boisson faisait effectivement du bien et la chaleur du soleil fut de moins en moins dérangeante. Le soldat en profita pour enlever ses gantelets de ses mains, afin de pouvoir rafraîchir des mains fatiguées par un beau nombre de duels. Il releva son regard une nouvelle fois vers la princesse et lui souriait toujours. Remarquant un regard lunatique auprès de la jeune noble, il reprit la discussion.

"Après tout, cette réponse m'est satisfaisante. Je ne suis qu'un soldat au service de votre père le roi. Mon rôle n'est pas de me mêler aux affaires de la famille royale, mais au contraire de les protéger. Voyez mes mains, elles ne sont là que pour porter une épée qui est brandie chaque jour contre les menaces qui pèsent sur la ville. Elles ne sont là que pour protéger ceux qui me permette de sourire. Elles ne sont que là pour me permettre de me battre pour poursuivre une vie, que j'espère pleine de défis et de dangers. Je ne sais pas si vous serez capable de comprendre tout cela, princesse. Le bruit du fer qui éclate lors des duels, la difficulté de chaque défi qui force chacun à se dépasser et toujours aller plus loin chaque jour."

Encore une fois Arthurios montrait son gout pour l'aventure, les défis et le danger. Bien sûr, on ne pouvait pas imaginer une telle vie. Pourtant, c'est la vie idéal pour ce jeune soldat. Il afficha un autre sourire encore plus vigoureux que les autres.

"Ma passion m'emmènera sans doute encore plus loin, jusqu'au jour ou il arrivera que ma vie prenne fin. Elle prendra fin avec le sourire, l'esprit en paix et sans regret. C'est la vie que j'ai choisi et que je continuerais à vivre quoi qu'il arrive. Votre vie vous a faite princesse et ravissante demoiselle. Une vie tranquille et confortable. Nos façons de vivre ne sont pas les mêmes et nous nous connaissons à peine. Oui, vous avez raison d'agir ainsi. Un soldat comme moi ne devrait pas en savoir plus."

Le long discours donna soif au jeune soldat qui reprit une nouvelle gorgée et, reposant son verre, afficha toujours le même sourire qu'Arthurios adorait montrer.

Invité

"Merci Princesse, ce n'est pas tous les jours que l'on puisse boire une boisson avec un si bon arôme."

En effet, la bière ici avait réputation d'être la meilleure. On ne sait pas exactement d'où elle vient, mais tout le monde en redemande. Voyant le jeune soldat apprécier cette boisson, Valentine n'hésita pas une seule seconde. Faisant un signe de main à l'un des serveurs, ici présent, pour le faire venir jusqu'à leur table.

"Pouvez-vous nous resservir de cette délicieuse bière, s'il vous plaît." dit-elle gentiment. "Votre uniforme vous va à merveille." rajouta-t-elle dans un doux murmure.

Décidément, elle ne pouvait pas s'en empêcher. Séduire encore et toujours séduire, Valentine était ainsi, elle ne pouvait résister contre sa propre nature.

Elle regarda de nouveau le jeune homme, l'écoutant encore narrer sa vie et son goût pour le danger. L'écoutant, tout sourire, la princesse buvait ses paroles.

"Nos façons de vivre ne sont pas les mêmes et nous nous connaissons à peine. Oui, vous avez raison d'agir ainsi. Un soldat comme moi ne devrait pas en savoir plus."

En effet, il ne devait pas en savoir plus, parce que dans le fond, Valentine n'aimait pas parler d'elle, ou plutôt elle n'aimait qu'une chose : séduire, parler du reste ne l'enchantait guère, elle n'aimait pas ce qu'elle était, elle préférait alors se taire.

Le serveur revint, tenant en sa main une bouteille de cette bière exquise. Elle en remplit un grand verre et le tendit à Arthurios. Si elle n'était pas la fille du roi, on pourrait croire qu'elle souhaiterait le soûler.

"Allez, buvez-en encore. Vous en aurez autant que vous voulez, tant que vous seriez en ma compagnie." Dit-elle délicatement.

Lui tendant le verre attendant qu'il le prenne, la jeune princesse entendit les violons jouer une de ses musiques préférées, une douce valse. Elle posa brusquement le verre sur la table et sauta de sa chaise.

"Une valse ! Une valse ! J'aime cette musique, j'aime la valse ! Allez venez." dit-elle en tirant Arthurios vers elle, espérant qu'il la suive et qu'il accepte cette danse avec la jeune demoiselle.

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"Une valse ! Une valse ! J'aime cette musique, j'aime la valse ! Allez venez."

En voilà une princesse qui débordait d'énergie. Après avoir écouté un long discours, la voilà prête à danser. Arthurios n'avait pas beaucoup dansé dans sa vie et encore moins eu le moment de pratiquer. Le jeune soldat avait néanmoins une idée de la danse grâce à ses cours d'escrimes. Cependant, le jeune soldat restait un novice dans ce domaine et il n'aimerait pas embarrasser la jeune princesse. Mais cette dernière montrait tant d'enthousiasme dans l'invitation de l'homme d'arme, que ce dernier se leva sous l'insistance de la princesse. L'homme d'arme enleva son épée et la posa sur la table.

"J'ai bien peur de vous décevoir princesse. Ma vie de soldat ma peu donné l'occasion de pratiquer la danse et mes aventures ne m'ont pas appris une telle chose."

Bien que le jeune homme ne savait pas danser, il connaissait effectivement beaucoup de chose qui l'avait forgé durant ses aventures.

"Je sais raconter des histoires, les chanter. Me battre à l'épée et toutes sortes de choses qui ont fait l'homme que je suis. Cependant, la danse ne fait pas partie de mes compétences."

Il se remit à sourire de plus belle envers la princesse, la regardant déborder d'énergie et attendait sa réaction.

Invité

Après un moment d'hésitation, le jeune soldat posa son épée et la suivie. Il était gauche et pas forcément très doué d'après ses dires. Pourtant, pour la jeune princesse, cela restait convenable pour un novice de son genre.

"Je sais raconter des histoires, les chanter. Me battre à l'épée et toutes sortes de choses qui ont fait l'homme que je suis. Cependant, la danse ne fait pas partie de mes compétences."

Il s'excusait de sa maladresse et de son incompétence. Cela en devenait presque touchant et attendrissant.

Valentine, elle, souriait, était contente. Elle adorait danser, virevolter dans l'air. Faisant un pas après l'autre, elle accompagnait les pas maladroits d'Arthurios.

La musique prit fin et la danse également, à la plus grande tristesse de la princesse.

Elle resta un instant figée sur place, réfléchissant à ce qu'elle pourrait bien faire par la suite. Puis elle se mit à sourire sournoisement.

"Vous ne savez pas danser, pourtant, je vous ai guidé pendant toute la chanson... Et si vous, vous m'appreniez quelque chose aussi !" Dit-elle tout heureuse.

En effet, la jeune enfant avec une idée bien précise de ce qu'elle voulait, elle voulait qu'il lui apprenne quelque chose de particulier, quelque chose que son père le roi ne lui avait jamais autorisé à faire et qu'elle mourrait d'envie d'essayer. Elle voulait le faire au moins une fois dans sa vie. Si ses frères en avoir le droit, pourquoi ne pourrait-elle pas faire de même ?!

"Il y a une salle d'escrime en bas du château. Et si on s'absentait quelques minutes, personne ne s'en rendrait compte !" dit-elle avec insistance. "Auriez-vous donc l'honneur de m'apprendre comment marche ce sport qu'on appelle l'escrime ?" dit-elle, non sans faire sentir un peu d'impatience dans sa voix.

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Tous les dires d'Arthurios se sont révélés être véridique. La danse était le vilain défaut de ses connaissances. Pourtant, la princesse semblait prendre un bon moment. Le soldat souriait, il aimait faire sourire les gens et leur faire passer un merveilleux moment. Malgré tout, la danse s'arrêta bien vite à la déception de la princesse. Les musiciens déposaient leur instrument et prenaient une pause. Quand à la princesse, elle se posa un instant dans un moment de réflexion et très vite se remit à parler avec enthousiasme.

"Vous ne savez pas danser, pourtant, je vous ai guidé pendant toute la chanson... Et si vous, vous m'appreniez quelque chose aussi !"

Que pouvait bien apprendre une princesse d'un soldat, la logique de cette demande lui échappait. En effet, c'est une princesse avec une grande éducation et lui n'était qu'un soldat qui vivait dans de nombreuses aventures.

"Il y a une salle d'escrime en bas du château. Et si on s'absentait quelques minutes, personne ne s'en rendrait compte ! Auriez-vous donc l'honneur de m'apprendre comment marche ce sport qu'on appelle l'escrime ?"

L'escrime, voilà donc ce qui lui donnait envie de faire après une danse. Pourtant, l'escrime est un sport dangereux pour cette princesse qui à l'air de n'avoir jamais portée d'arme de sa vie. Mais comment refuser avec une telle insistance dans l'enthousiasme de Valentine. Cependant, il fallait rester prudent et ne pas mettre dans la tête de la princesse l'envie du combat et de l'aventure. Le roi ne le pardonnerait jamais si un soldat venait à apprendre à sa fille l'art du combat à l'épée.

Arthurios se remit à sourire en direction de la princesse. Il se retournait sans réponse auprès de la table en se grattant la tête. Il reprit son épée et l'attacha à sa ceinture, puis se dirigea vers son sac. Le soldat fouillait à l'intérieur de celui-ci et sortit un objet enveloppé d'un tissu violet. Sans dévoiler l'objet, il se dirigea devant la princesse avec un grand sourire.

"Il serait difficile de vous refuser quelque chose avec votre enthousiasme, mais je vais vous demandez d'être très prudente. L'escrime a beau être quelque chose de noble et beau, il reste cependant pas loin du sport le plus dangereux de ce monde. Ceci dit je vous suis."

Invité

"Il serait difficile de vous refuser quelque avec votre enthousiasme, mais je vais vous demander d'être très prudente. L'escrime à beau être quelque chose de noble et beau, il ne reste cependant pas loin du sport le plus dangereux de ce monde. Ceci dit, je vous suis."

Valentine avait conscience que cela était un jeu dangereux, mais depuis le début de leur rencontre, ce jeune soldat ne faisait que parler du plaisir d'être en danger. Du bonheur que cela lui apportait. N'avait-elle pas le droit de goûter à ce plaisir-là ?

Elle avança doucement jusqu'à une grande salle d'escrime, située au sous-sol du château. C'est ici que ses frères s'entraînaient. Elle a pu les observer maintes et maintes fois, tout en les enviant, en désirant faire de même.

"Vous aimez le danger. Vous appréciez d'utiliser votre arme. Depuis notre rencontre, vous ne me parler que de cela, de ce plaisir, de ce que cela fait en vous. Je ne demande qu'à voir"

Elle prit un fleuret et le dirigea vers Arthurios.

"Allez-y. Apprenez-moi, montrez-moi que vous avez quelques choses dans le ventre. Maintenant, je ne suis plus une princesse, ni même une femme, je suis un homme comme vous !"

Le sourire aux lèvres, l'arme pointée vers le soldat, il ne manquait plus qu'Arthurios réagisse et le jeu pourrait commencer !

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L'enthousiasme de la princesse ne faisait que se renforcer une fois qu'elle avait prit une arme à la main. Le soldat ne pouvait que sourire devant cette joie qu'elle exprimait. Malheureusement pour elle, elle avait prit une arme qui n'allait pas arranger ses positions de combat. Elle s'était jetée sans faire attention à la première lame qu'elle voyait et s'empressait de la pointer devant Arthurios.

"Premièrement, vous ne ferez pas grand-chose avec cette lame. La poignée vous fera mal à force de l'utiliser, laisser moi choisir votre lame pour vous."

Le jeune soldat posa sur le sol le paquet qu'il transportait et l'ouvrit. Une dizaine d'armes étaient entreposées dans le sac du jeune homme. Ce dernier s'empara d'une rapière dont la garde avait pour motif d'une fleur de lys. Il s'approchait vers la princesse, lui prit le fleuret et lui donnait à la place la rapière. Il lui tourna le dos en reprenant ses explications.

"Cette lame vous sera de bien meilleur utilité que l'autre. Elle est légère, solide et permet des mouvements rapides tout en protégeant la main de son porteur."

Avant de commencer quoi que ce soit, il fallait voir comment cette jeune princesse maniait l'épée. Tout ce qu'aura à faire Arthurios était de se défendre et peut être qu'il lui apprendrait une technique si son devoir de soldat ne le rappelait pas trop vite.

"Maintenant je veux que vous m'attaquiez de toutes vos forces, je ne ferais que me défendre. Cela me permettra de voir comment vous maniez l'épée et si nous avons du temps devant nous je pourrais vous apprendre une technique que j'utilise beaucoup."

Le soldat dégaina son épée et se mit en garde tout en fixant la princesse. Un sourire se dessinait comme d'habitude sur le visage du soldat pour mettre en confiance la princesse.

Invité

Le soldat tendit à la princesse, une rapière. Valentine n'avait aucune idée de comment cette arme se nommait, mais en observant le regard qu'elle portait dessus, on distinguait de l'admiration. En effet, elle trouvait cette épée magnifique. En vérité, elle ignorait qu'une arme pouvait être autre chose qu'un "outil de défense". Elle ne savait pas que cela pouvait aussi avoir un aspect esthétique.

Elle prit la rapière et l'installa confortablement dans sa main, histoire de se familiariser avec celle-ci.

Elle s'avança vers Arthurios furtivement, mais fut coupée assez vite dans son élan. La jeune enfant n'avait pas mesuré que l'arme faisait presque un kilo à elle seule.

Elle reprit fermement l'arme en main, et porta assez activement un coup d'estoc envers le soldat. Celui-ci n'eut aucun souci pour stopper le coup de la jeune fille.

Elle continua à donner toutes ses forces, enchaînant coup sur coup. On pouvait en effet remarquer qu'elle était novice dans ce domaine-là.

Sans y prendre garde, elle trébucha et se retrouva agenouillée à terre devant l'homme.

"Je ne laisse pas tomber !" On pouvait sentir l'insistance et l'envie de réussir, dans sa voix.

Elle reprit, son épée et porta de nouveau un coup en taille vers le soldat. Celui-ci fit tomber la rapière de la main de la jeune fille, juste en la poussant de son épée.

Elle ne tarda pas à reprendre son arme en main et à la pointer en face d'Arthurios.

"Assez joué mon petit. Tu as assez ris de moi je pense, et de mon manque d'expérience. Il est temps maintenant de m'apprendre quelque chose !"

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En voila une jeune femme qui ne lâchait pas le morceau facilement. Elle attaquait avec des mouvements que l'on pourrait la comparer à quelqu'un qui n'avait jamais touché d'arme de sa vie. La princesse lâchait son arme à plusieurs reprises, mais elle se relevait et était prête à y retourner.

"Assez joué mon petit. Tu as assez ris de moi je pense, et de mon manque d'expérience. Il est temps maintenant de m'apprendre quelque chose !"

Malgré les menaces, Arthurios gardait le toujours le sourire. Voire cette princesse s'énerver l'amusait, mais il fallait lui apprendre maintenant un mouvement. Le soldat était connu chez les gardes pour ses coups déloyaux et souvent piégeurs. Cependant, il fallait montrer à cette jeune princesse comment il fallait manier une épée et comment se positionner en combat.

L'homme d'arme rangea son épée dans son fourreau et marchait en direction de la demoiselle.

"En rien je ne rirais d'une personne royale, princesse. Cependant, permettez moi de vous dire que vous ne maniez pas l'épée très académiquement. Tenez, laissez moi vous guider."

Arthurios prit délicatement la main qui tenait la rapière et remettait doucement les doigts dans une meilleur position, afin d'éviter la perte de l'arme. Il prit l'autre main avec la même délicatesse et la posa sur la hanche de la princesse.

Après avoir accompli ceci, le jeune soldat courrait apporter un mannequin d'entrainement et le posa devant Valentine. Il revint auprès de la princesse et se mit derrière elle. Il reprit délicatement la main qui tenait l'arme et posa son autre main sur l'épaule de la princesse.

"Laissez-vous guider et vous verrez que maintenir une arme n'est pas une tâche compliquée."

En faisant des mouvements simple et peu rapide, Arthurios guidait la main qui tenait l'épée et avec son autre main sur l'épaule il montrait quelle position il fallait prendre. Après chaque démonstration, il demandait à la princesse de ré-effectuer les mouvements toute seule. Quand ça n'allait pas, il expliquait pourquoi. Il montrait chaque mouvement académique de l'escrime au fur et à mesure. Les minutes passèrent et la princesse maîtrisait un peu mieux son arme. Elle maîtrisait certaines techniques simples comme la fente ou alors des feintes pour piéger l'adversaire et l'attaquer par la suite.

Le temps passait et le cours du soldat devait bientôt s'arrêter. En effet, Arthurios devait retourner faire son devoir auprès des gardes de la ville et son absence risquait d'en énerver plus d'un.

"Princesse, je doit vous dire que vous avez fait de bons progrès. Si votre père me laissait plus de temps, je pense que je vous aurait encore appris quelques mouvements. cependant, j'ai bien peur que mon devoir m'appelle."

Le jeune soldat rangea son matériel et se retourna pour voir la jeune femme avec la rapière. Il souriait une nouvelle fois.

"Gardez la rapière, je ne l'utilise plus et elle vous sera plus utile qu'à moi. Alors ? Comment avez vous trouvé cela ?"

Invité

"Laissez-vous guider et vous verrez que maintenir une arme n'est pas une tâche compliquée."

Il apprenait avec délicatesse à la jeune femme comment manier l'arme. De façon assez superficielle, mais ce qui lui serait utile avec une arme.

Le soldat était tendre et attentionné envers la princesse. C'était agréable pour elle d'apprendre quelque chose de nouveau.

"Princesse, je dois vous dire que vous avez fait de bons progrès. Si votre père me laissait plus de temps, je pense que je vous aurais encore appris quelques mouvements. Cependant, j'ai bien peur que mon devoir m'appelle."

Il devait déjà s'en aller ? La princesse voulait pourtant en apprendre davantage !

"Gardez la rapière, je ne l'utilise plus et elle vous sera plus utile qu'à moi. Alors ? Comment avez-vous trouvé cela ?"

La garder ? Elle pouvait la garder ! Elle n'en croyait pas ses yeux. Elle avait en sa possession sa première arme. Son père qui lui avait toujours refusé de s'approcher de cela jusqu'à aujourd'hui, désormais elle en avait une, rien qu'à elle.

Comment elle avait trouvé cela ? C'était simple : FANTASTIQUE !

"Êtes-vous obligé de vous en aller ? On est bien là non ? Puis je m'amuse bien. Même si vous ne m'apprenez rien de plus, on pourrait refaire un vrai entraînement l'un contre l'autre comme avant non ?"

Elle était motivée, il était rare qu'on la prenne pour une adulte. En général, on la voyait plus comme une enfant, donc on ne lui laissait rien faire de dangereux ou de risqué.

"Ah oui, vous m'aviez demandé comment j'ai trouvé cela. Pour tout vous dire, je ne pourrais exactement vous décrire ce que je ressens. C'est différent de ce que j'ai déjà pu ressentir. Serait-ce ce sentiment de plaisir du danger dont vous m'aviez parlé plus tôt ?"

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En voyant la motivation de la princesse, le soldat souriait. Cette jeune femme voulait apprendre encore plus et tenter de combattre une nouvelle fois Arthurios. Cependant, ce dernier restait le plus fort et il ne laisserait que peu de chance envers la demoiselle. Le soldat aurait bien voulut rester, mais s'il ne respectait pas ses devoirs de soldat il allait passer un sale quart d'heure avec ses supérieurs. Il serait cependant dommage de décevoir les attentes d'une princesse. L'homme d'arme continuait son sourire et regardait la princesse.

"Le combat à l'épée fait effectivement parti du sentiment du danger princesse, mais le danger est quelque chose de très vaste. Je n'aimerais pas vous le faire gouter. C'est un sentiment dangereux qui n'est pas à la portée de tout le monde. Tout les jours je mets ma vie en jeu dans cette recherche de sensations fortes, ce n'est pas une vie qui est faite pour vous. Vous êtes une prétendante actuelle du trône, bien que vos frères son prioritaires sur ce droit."

Il fallait faire comprendre à cette demoiselle d'éviter de vivre la même vie qu'Arthurios. Il n'avait pas envie de mettre dans la tête d'une princesse les joies de l'aventure et du danger. Cependant, apprendre des mouvements d'escrime lui avait déjà donné quelques idées du sens du danger. Mieux fallait s'arrêter là et reprendre une prochaine fois.

"Je reviendrais vous voir pour vous apprendre d'autres mouvements, je vous le promets. Malheureusement je n'aurais pas le temps aujourd'hui, je doit aller en patrouille."

Le jeune soldat prenait délicatement la main de la jeune princesse, lui fit un baisemain et recula avec le sourire.

"Mais je suis sûr que je pourrais vous revoir très vite et voir comment vous avez progressé dans vos entraînements personnels."

Invité

« Je reviendrais vous voir pour vous apprendre d'autres mouvements, je vous le promets. Malheureusement, je n'aurais pas le temps aujourd'hui, je dois aller en patrouille. »

Et il lui fit un baise main. Cela était rare que les gens aient des manières aussi nobles et délicates envers elle.

« Oh vraiment, vous n'avez pas le temps pour une princesse. Je suis la fille du roi et comme vous dites avoir besoin de travailler pour mon père, c'est comme si vous le faisiez en restant avec moi. »

Elle s'approcha du jeune homme tout sourire.

Elle recula et se mit à sautiller dans tous les sens, tournoyant sur elle-même.

« Si vous ne voulez plus m'apprendre à manier cette rapière, je peux vous apprendre à mieux danser » le sourire aux lèvres, elle n'attendait que ça.

Avait-elle une idée derrière la tête ? Oui et non. Pour dire vrai, ce serait se leurrer de dire que Valentine n'avait pas envie de charmer et de jouer avec cet homme. D'un autre côté, il était si gentil et tendre avec elle, qu'elle avait réellement envie d'apprendre à le connaître, à savoir qui il était, à parler tout simplement comme deux adultes et s'apprendre mutuellement des choses.

Elle s'approcha très près de l'homme et lui fit les yeux doux qu'elle savait si bien faire.

« S'il te plaît. Tu n'auras aucun ennui avec mon père, je lui dirais que j'ai eu besoin de toi, ce qui te retarda. » lui demanda-t-elle

« Allez ! » insista-t-elle de toutes ses forces.

Rpiste moyen Messages : 86 Date d'inscription : 18/08/2014 Age : 30

Cette jeune princesse ne voulait absolument pas laisser partir Arthurios. Elle insistait plus que tout pour qu'il reste et profiter de sa présence. Le jeune soldat la regardait avec le sourire, mais dans sa tête il réfléchissait. Rester avec cette princesse lui causerait des ennuis avec ses supérieurs, mais peut-être ... Qu'il serait dommage de décevoir autant une princesse avec tant de joies.

L'homme d'arme souffla avec le sourire. Il décrochait son arme de sa ceinture et la posa au sol. Il enleva tout son matériel de fer et ses armes et il souriait en regardant le jeune femme.

"Je pense que .... Je pourrais me débrouiller pour m'en tirer avec mes supérieurs."

Le jeune soldat tendait à présent sa main vers la princesse. Il avait une idée pour faire sourire cette belle femme. Il lui avait appris quelque chose, elle pouvait elle aussi lui apprendre une chose qu'il ne connaissait pas.

"Je doit vous avouer que je n'ai jamais dansé de ma vie et vous avez dû le remarquer tout à l'heure. Donc j'ai pensé que vous pourriez m'apprendre quelques mouvements de danse avec vous."

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"Je dois vous avouer que je n'ai jamais dansé de ma vie et vous avez dû le remarquer tout à l'heure. Donc j'ai pensé que vous pourriez m'apprendre quelques mouvements de danse avec vous. »

Elle mit une douce musique de valse. Elle se rapprocha d'Arthurios et lui prit la main.

« Mettez votre main droite sur mes hanches et tenez de votre main gauche ma main droite en l'air. »

Valentine accrocha sa main gauche autour du cou d'Arthurios.

« Suivez-moi, vous verrez, ça viendra tout seul. » dit-elle en lui déposant un délicat baiser sur la joue.

Les deux jeunes gens commencèrent alors à tournoyer dans cette salle. Tournant, voltigeant. Délicatement et harmonieusement.

Malgré les quelques fautes de rythme d'Arthurios, la princesse continuait de bon pas. Tournant encore et encore, ne s'arrêtant pas. Comme partie dans un autre monde, volant aux dessus de tout. Aux dessus de toutes puissances.

Malheureusement, la musique pris fin. Alors Valentine se recula du jeune soldat et l'observa.

« C'est agréable, vous ne trouvez pas. » dit-elle d'une voix remplie de bonheur.

Rpiste moyen Messages : 86 Date d'inscription : 18/08/2014 Age : 30

Les deux jeunes gens virevoltaient. Arthurios n'était toujours pas très à l'aise dans ses pas, Mais Valentine ne semblait pas dérangée par les quelques fautes de l'homme d'arme. Elle semblait sourire et cela faisait sourire également le soldat, ce dernier aimait comme toujours faire sourire les gens. La danse continuait avec la musique et les grands cercles dessinés par les deux danseurs n'en finissaient plus. Les longs cheveux de la princesse s'envolaient en l'air et sa robe suivait les mouvements de ses gestes. On voyait bien qu'elle était une princesse de sang royal.

La musique s'arrêta et la danse aussi. La jeune princesse lâcha son partenaire et se recula légèrement avec un sourire aux lèvres.

« C'est agréable, vous ne trouvez pas ? »

Agréable ? Oui ça l'était. Arthurios avait toujours vécu dans le danger et les défis, une vie qui le rendait heureux. Cependant, ce qu'il avait vécu était quelque chose de nouveau. Il regardait la princesse et répondit à son sourire par le sien.

"Oui, ça l'était princesse. Comme je vous l'avais dit, j'ai vécu une grande majorité de ma vie pour les défis et le dangers. Ce que je vient de vivre m'est totalement nouveau, je vous en remercie pour cela."

A peine qu'il finissait sa phrase, une voix résonnait dehors et celle-ci appelait Arthurios. Des collègues du jeune soldats le cherchaient pour commencer leurs patrouilles. l'homme d'arme regardait une nouvelle fois la princesse et lui fit un nouveau sourire. Il se dépêcha de prendre son équipement et se remit devant la princesse.

"Je suis honoré d'avoir fait votre connaissance princesse. J'aurais grand plaisir à vous revoir une autre occasion."

Il prit sa main et la porta à ses lèvres pour l'embrasser, et comme à son habitude il lui souriait. Il se retourna et fonça vers la sortie pour rejoindre les autres, mais il n'avait aucun regret d'être arrivé en retard. Il avait profité d'une belle rencontre et espérait la revoir bientôt.

hors RP:

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« Je suis honoré d'avoir fait votre connaissance princesse. J'aurais grand plaisir à vous revoir une autre occasion. »

Malgré tout, Valentine n'arrivait pas à retenir le jeune soldat plus longtemps. En effet, elle se rendait bien compte qu'il devait partir un jour, où l'autre et que quoiqu'il arrive cette rencontre devait se terminer un jour.

Il posa de nouveau comme auparavant ses douces lèvres sur la main de la jeune fille. Elle ne put s'empêcher de sourire face à ce geste. Un geste tellement inhabituel envers elle, mais si doux...

« Cela m'attriste de devoir vous dire désormais au revoir. »

Elle aimait la compagnie du jeune homme et tout ce qu'il venait de lui apprendre. Ce plaisir du danger. Elle espérait quand même le revoir pour qu'il lui montre un peu plus sur ce dont il parle de ce goût du danger.

« Je me sens bien seule dans ce grand château entre mes frères et mon père parfois... La prochaine fois qu'on se reverra, vous m'emmènerez avec vous et vous me ferez goûter à ce plaisir du danger que vous aimez tant ! »

La princesse ne lui laissait pas le choix. Elle souhaitait vraiment l'accompagner et ce n'est pas lui qui l'empêcherait de le faire.

« Sur ce, je pense qu'il me faut vous dire au revoir. On se reverra, j'en suis sûre. » dit-elle en faisant un clin d'œil au soldat juste avant qu'il ne se retourne et ne s'en aille.

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