Une nouvelle quête - An 8112, Novembre [Pv Myalië Xyloscient ] [Terminé]

Cécil était à présent accoudé au bar "La choppe et l'épée". Lumière tamisée, avec un groupe de musiciens qui ne jouaient pas trop mal. Mais s'il était ici, ce n'était pas pour reluquer les quelques serveuses, ni pour profiter d'un alcool qui ne le réchauffait plus. S'il était dans cette taverne, dans la ville de Myth, c'était pour recueillir des informations. En effet, depuis sa rencontre avec une étrange femme, il était poursuivi par le froid, et quoi qu'il fasse, il serait toujours glacé. Enfin, non, il était déterminé à trouver des informations et ce quoi qu'il lui en coûte. Il se retourna vers le barman et lui dit

- Votre alcool le plus fort.

Le barman lui servit alors un liquide ambré, persuadé que cet étranger ne tiendrait pas. Il en avait vu, des blancs becs essayant de passer pour des hommes, et crachant, le visage rouge pivoine, dès la première gorgée bue. Quelle ne fut pas sa surprise de voir alors Cécil boire son verre d'une traite sans apparente difficulté. Cécil lui, savait qu'il ne risquait rien. N'importe quelle chaleur lui était refusée, même celle produite par l'alcool. Il voulut partir, se disant qu'il ne trouverait rien ici, aucun indice pour retrouver celle qui l'avait maudis, ou une quelconque quête, car il se trouvais en manque d'argent. Il se tourna vers la sortie, quand il sentit une main sur son épaule.

Cécil se dirigeait vers la sortie lorsqu'il sentit une main sur son épaule.
« Veuillez m'excuser, vous semblez chercher quelque chose... Peut-être puis je vous écouter, voir vous venir en aide ? »

Lorsqu'il se retourna, il se rendit compte que la personne qui lui tenait l'épaule était un jeune elfe. Plutôt beau garçon, de longs cheveux bleus noués en une queue-de-cheval, et des yeux tout aussi bleus. À son oreille, une boucle d'oreille sertie d'une pierre qui semblait précieuse, Cécil n'en était pas sûr, ce n'était pas lui qui faisait les estimations dans son ancien groupe, mais elle était très belle, et semblait valoir beaucoup d'argent. Cécil sentit la convoitise lui brûler les doigts. Après tout, il était un brigand. Au chômage peut-être, mais il y a des choses qui ne s'oublient pas.

-Peut-être... Peut-être que vous le pourriez effectivement.

Ils retournèrent s’asseoir et commandèrent à nouveau une boisson. Le bar était de plus en plus bruyant, les clients étant de plus en plus grisés par l'alcool. Au milieu du brouhaha général, Cécil tentât un nouveau regard sur son interlocuteur. Il était calme, prêt à entendre l'histoire de Cécil. Une serveuse passât prendre la commande

-Je vous sers quelque chose?
- Servez-moi votre alcool le plus fort.

L'elfe, dont il ne savait pas encore le nom, prit plus de temps pour se décider, pour au final choisir un alcool dont Cécil n'avait encore jamais entendu parler. Lorsqu'elle partit, Cécil engageât la conversation.

- Je m'appelle Cécil Caldo, voyageur de mon état. Je viens d'arriver dans cette ville et j'ai été surpris par ce temps de chien.

L'elfe sembla acquiescer. Il dit quelques mots, mais Cécil ne l'écoutait déjà plus. Son attention était entièrement concentrée sur le joyau.

-Vos consommations messieurs

La serveuse le sortit de sa contemplation un moment. Cécil trinqua avec l'elfe et bu cul sec. Lorsque un peu plus loin, un homme ivre fit la sérénade à une serveuse et ne récoltât de ses efforts qu'une gifle magistrale, les deux compères rirent avec le reste de la taverne. Ils recommandèrent des boissons. Le but de Cécil était de mettre l'elfe dans un état second. Un peu plus tard, alors que le soleil se couchait, Cécil décidât de passer à l'action, bien qu'il ne sût pas si les yeux bleus de l'elfe étaient vaporeux. Le fait est que, bien que l'alcool ne le brûlait plus, ses effets restaient. Et bien qu'il eût une bonne descente, vie de brigand oblige, il avait atteint bientôt sa limite. Il n'attendait qu'un moment d’inattention, et il crut le voir.

C'est le moment se dit-il.
D'un geste vif et précis, il détendit son bras en direction de la pierre qui avait attiré son attention depuis le début de leur rencontre.

-Qu'est-ce-que...

Cécil n'en croyait pas ses yeux. D'un geste désinvolte, presque ennuyé, l'elfe venait de repousser son bras du plat de la main, comme il l'aurait fait à un enfant. Puis, il fut aussi surpris que déçu. En plus de l’empêcher d'accomplir son forfait, son interlocuteur bu sa boisson comme si de rien n'était, avec un air suffisant. Puis il se tourna vers lui et lui indiqua qu'il en avait assez de jouer ce petit jeu de fausse camaraderie.

- Qu'est-ce-que je fais ? Je le tue ?

C'est la question qu'il se posa, après un bref moment de stupeur. Non seulement son adversaire savait qu'il jouait la comédie, mais en plus, il avait décidé de jouer avec lui. À l'intérieur, Cécil bouillait, mais il faisait très attention à ce que cela ne se vit pas. Cependant, la température se rafraîchit sensiblement autour de lui, mais dans ce bar, seul un être surhumain aurait pu le ressentir. Il réfléchit un peu, et il se dit que se n'était pas une bonne idée pour deux raisons.

La première était que le bar était rempli. Si cela était parfait pour commettre un larcin, un assassinat, c'était une autre paire de manches, il y aurait beaucoup trop de témoin et ce serait la panique.

Quant à la seconde, et c'était la principale, cet elfe n'était pas normal. Cécil en avait détroussé ou tué. Ils étaient plus sensibles et plus coriaces que les hommes, mais il n'était pas un voleur ordinaire, et il en avait dépossédé plus d'un. De plus, durant tout le temps que Cécil avait passé à le considérer, il avait continué à siroter son alcool, sans faire le moindre geste d’agression. Cécil le sut, cet elfe était confiant, et il n'aimait pas ça. Plutôt que de passer à l’agression, il choisit non pas de jouer la comédie, ça n'avait évidemment pas marché, mais de dire la vérité tout simplement. Enfin, les points de la vérité qui l’arrangeaient. Il se rassit et se prit la tête dans les mains.

-Ah.... Je croyais vraiment avoir réussi à vous berner...

Le regard que posait sur lui l'elfe était distant, Cécil savait qu'après ce qui venait de se passer, le convaincre ne serait pas facile. Il fit donc ce qu'il avait fait toute la journée, il reprit un verre et se lança dans son histoire

- Vous voyez, quand je dis que je suis voyageur, je me rapproche plus d'un vagabond. J'erre de ville en ville, mangeant ce que je trouve à manger, buvant ce que je trouve à boire. Mais les temps sont durs de nos jours, et les gens n'ont pas à cœur la charité. C'est pourquoi j'ai dû me reconvertir, me faisant voleur, un piètre voleur si vous voulez mon avis, vu avec quelle facilité vous avez vu clair dans mon jeu.

Cécil tenta un regard vers l'elfe, et il sut que son histoire ne le convainquit pas. Mais pour autant, il gardait cette attitude non-violente qu'il avait eue depuis le début de leur conversation. Il ressentit une grande frustration et comme à chaque fois qu'il avait une émotion négative, le froid se fit plus épais autour de lui.

- Enfin, maintenant, tout ce qui me reste, c'est ces quelques sous que je projetais de dépenser dans de l'alcool pour oublier ma misère. Et je me suis demandé s'il n'y avait pas une personne dont je pourrais tirer quelques biens. Mais vous les avez vus comme moi, aucun n'a d'objets de valeur sur eux. Puis vous m'avez appelé, et j'ai tout de suite posé mon regard sur votre boucle d'oreille qui brillait tellement. J'espère que vous me pardonnerez.

C'est à ce moment que le roublard, faussement repentant, regarda l'elfe droit dans les yeux. Après un bref silence, où tous deux se jaugeaient du regard, l'elfe, du nom de Mya.... Mya quelque chose, Cécil se maudit intérieurement de ne pas l'avoir écouté, se mit à parler

Lorsque Cécil avait fini son histoire, il s’aperçut que ses dernières paroles n'avaient pas eu l'effet escompté sur son vis-à-vis. Il l'avait su, son histoire n'avait pas convaincu, mais ses dernières paroles, il avait espéré qu'elles ramèneraient un semblant de camaraderie. Il aurait pu alors retenter sa chance avec des conditions plus favorables.

Mais au lieu de ça, à partir du moment où il avait demandé pardon, l'expression du visage de l'elfe s'était durcie et son mépris était visible sur son sourire. Après avoir répété ses dernières paroles, il était parti dans un rire sans âge. Puis, après avoir fini son verre d'une grande lampée et avoir fait trembler la table en reposant son verre avec fracas, il se mit à regarder Cécil dans les yeux.

Cet échange fut bref mais intense. Le brigand se trouva noyé dans le regard profond de l'elfe, perdu, le froid qu'il ressentait habituellement s'était lourdement aggravé, pour lui glacer les os et pour la deuxième fois, sous ces yeux accusateurs, il ressentit cette peur qu'il détestait, celle qui avait précédé sa malédiction.

Brusquement, l’entité, Cécil ne pouvait décemment plus l'appeler autrement, rompit le contact visuel, lui indiqua qu'elle n'avait plus de temps à perdre. Tandis que Cécil était transi, encore choqué par ce qui venait de se passer, « elle » mit son manteau, se leva et fit mine de partir.

Cécil, encore secoué après ce qui venait de se passer, avait le regard dans le vague. Il regarda le fond de son verre, vit qu'il ne lui restait que peu de boisson. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Il mit un énorme coup de poing sur la table, libérant toute la frustration et la peur qu'il avait ressentie en aussi peu de temps.

- Quoi?!
- Qu'est-ce-que?!

Des voix s'élevèrent et la raison était simple. Dans les verres, chaque liquide avait gelé. En effet, lorsqu'il avait frappé sur la table, durant un instant, un minime instant, sa magie avait été libérée et un froid arctique s'était répandu. Cécil s'en voulut de ce manque de maîtrise, mais heureusement, il se dit que personne ne saurait que la magie venait de lui et puis, l'instant avait été tellement court que les hommes ne s'en étaient même pas rendu compte, expliquant leur étonnement à la vue du morceau de glace dans leurs verres.

Il souffla un instant, se dit qu'il ne risquait rien. Il allait commander un dernier verre avant de repartir, mais lorsqu'il releva la tête, la chose qu'il vit lui glaça le sang.

Une personne s'en était rendu compte, cette personne s'était figée, la main sur la poignée, cette personne, il venait de passer l'après-midi avec. Et cette personne regardait dans sa direction.

Cela se passa en un instant.

Cela avait presque l'air d'un rêve. Après cette brève perte de contrôle, Cécil s'était dit que personne n'avait regardé. Cependant, en levant la tête, il avait vu Mya, le regardant. Puis, le temps d'un souffle, l'elfe s'était retrouvé devant lui et l'avait regardé avec ses yeux bleus si expressifs et ceux-ci ne diffusaient qu'une colère froide. Puis, Cécil eut la tête qui tourne. Mais il put se rendre compte que ce n'était pas l'alcool très vite. Il ne s'y connaissait pas trop en magie, le pouvoir qu'il avait obtenu, il ne savait pas s'en servir et n'avait pas fait face à des ennemis la maîtrisant à un haut niveau.

Cependant, quand tout tourne autour de vous et que vous-même, vous ne savez plus faire la différence entre le haut et le bas, que le vent hurle dans vos oreilles, vous vous doutez que ce n'est pas uniquement un état d’ébriété.

Enfin, en un instant, tout redevint clair, il était dans la taverne, tout le monde était redevenu joyeux à par un elfe en face de lui, qui le toisait méchamment. Après l'avoir menacé de le refroidir, il s'assit à coté de lui. Le barman arriva, Cécil ne sut pourquoi et leur posa sur la table un breuvage rouge et deux verres. Mya servit, plaça le verre devant le roublard et lui signifia qu'il était temps de se mettre à table.

Cécil écarta le verre, il voulait conserver le peu de contrôle sur lui-même qui lui restait. Il hésitait à raconter son histoire, il avait un mal de chien à la tête et du mal à réfléchir. Cependant, il se rendit compte qu'il valait mieux parler pour deux raisons

La première, l’être devant lui était fâché. C'était bête comme ça, mais après avoir vécu autant d'émotions fortes en si peu de temps en sa présence, il ne voulait pas l'énerver plus.

La deuxième était que l'elfe était bien plus puissant que ce qu'il paraissait et peut-être était-ce l'alcool ou la peur ou les deux en même temps, il semblait bien au-dessus des simples créatures sur terre.

Bref, Il commençât son histoire

- Voilà, imaginons... Imaginons que j'ai fait une rencontre que je n'aurais pas dû faire... et que depuis je sois comme ça...

Son interlocuteur fronçât les sourcils, apparemment pas trop convaincu, mais surtout pas trop sur de pouvoir croire le voleur.

- Bien, cette fois ci, je ne joue plus. Je suis bien Cécil Caldo. Je ne suis pas un voleur de seconde zone, mais qui je suis, ce n'est plus trop important maintenant, ce qui est important c'est ce que je viens de vous dire. Vous l'avez compris, je manie la magie de la glace, mais j'ai beaucoup de mal à l'utiliser, car je n'ai jamais eut l'habitude d'utiliser la magie. De plus, depuis que j'ai cette magie, je suis toujours poursuivit par le froid. Vous voyez, j'ai un manteau, et nous ne sommes pas très loin d'un feu dans une taverne, mais j'ai aussi froid que si j’étais nu dehors en ce moment.


Cécil sentit les yeux de l'elfe sur lui et quand il le regarda, il vit la lueur de la curiosité dans ses yeux

Apparemment, le récit de Cécil n'avait pas suffi à l'elfe, celui-ci demandait des précisions, encore et encore.

*A quoi bon ? * Se demandait Cécil mais, tout au fond de lui, subsistait l'espoir d’être sauvé et la personne en face de lui semblait si confiante.


"Laisse-moi me remémorer, cela me semble faire si longtemps..."
Après une brève hésitation, il reprit
"La première chose qui m'a frappé chez elle, c'est cette aura qu'elle avait, elle semblait presque... comment dire... Divine, je crois que c'est le mot. Elle était grande, avec de longs cheveux blancs et des yeux brillants."

Cécil prit une grande gorgée de l'alcool qu'il avait tout d'abord rejeté. Pas mauvais, mais trop sucré pour lui, il préférait les boissons corsées, bien amères, se basant plus sur la sensation de brûlure que sur le goût. On peut le dire, dans un sens, il était un mauvais buveur. Après avoir fini son verre d'une traite, il secoua la tête et se lança.


"Je ne sais pas trop ce qu'elle était, peut-être était-ce une elfe, peut-être était-ce un ange, je ne sais pas et je ne le saurais jamais. Tout ce que je sais, c'est qu'elle est venue, pour me punir de mes actions passées. Quand je l'ai rencontrée, le monde m'a semblé s’arrêter un instant, tout autour de moi, il n'y avait que de la lumière, mais ce n'était pas une lumière agressive, bizarrement, elle était chaleureuse, la dernière chaleur que j'ai connue."

Puis, Cécil se demanda si l'elfe avait bien compris sa malédiction. En effet, celui-ci avait mentionné un maléfice qui glaçait le sang.



"Je crois d’ailleurs, monsieur que vous vous trompez sur la nature de mon malheur. Le pire dans tout ça, c'est que je n'en mourrai pas. Quand je disais que mon cœur est gelé, c'était métaphorique. En réalité, faites couler mon sang, je pense qu'il sera chaud. Là ou ce sortilège agit, c'est directement sur mes sensations, inhibant toute chaleur, et ne me laissant que le froid à ressentir."


Enfin, il se reprit. Ce bref moment d'égarement, où il avait tout dévoilé sur lui-même, sans se soucier des conséquences, il le regrettait déjà. Cet étranger n'y pouvait rien, il était juste une fausse proie qui s'était révélée prédatrice. Il prit une grande goulée d'air, se dit qu'il n'y avait plus rien à espérer, mais tout de même, se confier l'avait libéré. Il se leva, prit son manteau se tourna vers l'elfe et lui dit.


"Merci de m'avoir écouté, je me sens plus léger maintenant. Je suis sincèrement désolé pour avoir voulu vous faire du tort, au final, vous n'avez récolté de cette rencontre que des embêtements, et une histoire qui doit vous paraître tirée par les cheveux. Encore une fois, je vais essayer de chercher cette femme, même si cette quête est dérisoire. Je ne sais pas ce que vous pensez de moi, mais vous ne devez pas me porter en haute estime après cette aventure."


Cécil se tourna vers l'elfe, le regarda de haut en bas, mais sans aucun mépris, plus pour graver dans son esprit l'image de cet être. Malgré tout, il tua la dernière lueur d'espoir qui lui restait, sourit mélancoliquement et se dirigea vers la sortie.

Il s'était levé, avait fait ses adieux et avait perdu la dernière infime lueur d'espoir en lui et voila que, on aurait dit que c'était pour l'énerver, l'homme avait toussoté afin d'attirer son attention. Il lui expliqua calmement qu'il ne lui en voulait pas de son comportement, qu'il compatissait
 Cécil n'était pas venu chercher de bons sentiments mais face à cet homme, il avait l'impression d'être redevenu un enfant.

Il ne se tourna pas, un sursaut d'orgueil l'en empêchant, mais n'avança pas non plus et malgré le brouhaha incessant de la taverne, son interlocuteur était parfaitement audible. Il était perdu dans cette bulle où il ne contrôlait plus rien.

Il hésita à reprendre la parole et l'elfe lui coupa l'herbe sous le pied et lui conseillât de rejoindre d'abord la guilde des aventuriers. Cécil y avait pensé mais il n'était pas sur de pouvoir se présenter devant eux aussi tôt et il éprouvait encore une répugnance extrême des aventuriers, répugnance qu'il supposait partagée.

Puis il parlât d'un endroit dont le voleur n'avait jamais entendu parler. En effet, durant sa carrière, lui et ses compagnons avaient eu la folie des grandeurs mais n'avaient pas eu le temps de mettre à profit leur fougue. Cet endroit était la bibliothèque de Palandaliel.

Puis il entendit un bruit caractéristique, le bruit de l'or et sentit une douce brise lui flatter la joue. Quand il se retourna, la table qu'ils occupaient était vide, avec une bourse dessus. Cécil sourit. Décidément, il s'était attaqué à quelqu'un vraiment pas banal. Il prit la bourse, se rendit compte de la somme considérable qu'il y avait à l'intérieur, puis exprima un regret.

Au final, il n'aura pas pu faire ses adieux.