Recrutement. [PV Selephim Seth][Terminé]

Selephim allait en profiter, je le voyais venir gros comme un château, avec son sourire débile du « mon plan a fonctionné. », enfin bon cette âme me revient de droit, c'est moi qui l'ai stocké dans sa prison, reste à savoir s'il comprendra les implications militaires ou s'il faudra les lui expliquer.
En entrant dans les prisons, plutôt un massif glacier avec des barreaux claqués sur les murs.
Je devais aussi me faire forger une nouvelle armure, celle-ci parvenait à peine à contenir ma puissance, il était temps que j'en fasse une à l'échelle de ma force. Mes runes allaient m'être fort utiles pour ça.

Il me faut un second pour diriger les piétons et pour ça, il m'en faut un qui ne sera loyal qu'a moi.
En cas de défaite de Lucifer ou même de Selephim, je devais maintenir le contrôle des troupes en occasionnant le moins de pertes possible. Pour ça, ma force sera suffisante, mais il me faudra sans doute tuer un certain nombre d'officiers, alors qu'avec un front semblant uni, pas « une seule cible », la rébellion crèvera avant même d'avoir commencé. Ainsi, l'armée restera mienne, en tout cas une imposante majorité de celle-ci.

« Selephim. Je suis là pour faire le retrait d'une âme en particulier. »

"Selephim. Je suis là pour faire le retrait d'une âme en particulier."

Tiens, voilà mon camarade Mephistopheles qui vient me demander un service. Je trouve assez drôle le fait de constater que ces derniers temps, mes contacts avec mes "frères" Lieutenants se sont fait en plus grand nombre que tous les millénaires passés. Il faut dire que mes plans ambitieux ont largement contribué à cette tâche, mais toujours est-il que cela ne changeait rien à ce fait.

Voir que Mephistopheles revenait à mes prisons pour me demander d'en extraire une âme était une chose peu courante, il fallait l'admettre. Ceci dit, j'avais beau ne pas aimer Lucifer, cette dirigeante capricieuse m'avait confié la tâche de garder les prisons des Enfers, et cela était un rôle important. Sans moi, les âmes incontrôlables se déverseraient dans les Enfers et s'échapperaient vers Dilysia, laissant le chaos le plus total se répandre. Aussi, en tant que gardien de ces Prisons, je devais m'enquérir de ce qui amenait mon frère ici.

"Et que comptes-tu faire de cette âme, Mephiston ?"

Cette âme est la promesse d'une bataille éternelle. Le pacte d'un général à un guerrier.
Peut sont les hommes qui méritent mon respect, encore moins sont ceux qui sont devenu légende, pourtant ce guerrier est sans doute le seul à avoir accompli les trois en une vie.
Bien sûr je l'ai laissé vivre, combattre et mourir comme il se doit pour un roi guerrier humain.
Je ne suis intervenu qu'à la fin, un mystérieux guerrier en armure noire avec des yeux de flamme se penchant sur son lit de mort.Alors il souffla avant de rendre l'âme « laissez-moi mener une ultime campagne, la plus grande des conquêtes... Je refuse... De mourir comme ça ! », la toux repris, le sang lui monta aux lèvres et ses forces faiblissaient. Je décidais de le prendre aux mots.

« Et à quel prix es-tu prêt à me vendre ton âme ? Le prix d'une bataille éternelle ?»

Il se mit à rire doucement et répondit :

« Le paradis, une plaine tranquille, la paix de l'âme... Je les refuse ! Le temps m'a rendu faible, je ne peux même plus lever ma lame, la pire insulte que je n'ai jamais connue... Alors qu'importe le prix si je peux conquérir à nouveau ! Combattre à jamais sera mon paradis ! »

Levant mon épée, je me plaçai en position de transpercer son cœur du bout de ma lame, je déclarai d'un ton solennel :

« Ainsi soit-il. »

Ainsi il revint à la poussière et son âme aux prisons en attente de la guerre que je lui ai promise, Médiéval n'était qu'une bataille ridicule, mais si Selephim tenait ses engagements cette guerre était enfin proche.
Sortant de ma réflexion pour faire face à mon « frère », je lui dis tout simplement :

« Pour remplir les conditions d'un pacte ancien. »

"Pour remplir les conditions d'un pacte ancien."

Tiens donc ? Un pacte avec Mephistopheles, Démon de la Guerre ? On ne voyait pas cela tous les jours. L'être qui avait passé un pacte avec lui devait être un ferru de la guerre pour avoir su ainsi s'attirer les grâces de Mephistopheles.

Je me levai, faisant signe à Mephistopheles de me suivre. J'ouvris les portes de ma prison, immenses grilles d'acier sombre renforcées par la magie de Lucifer. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les grilles, bien que très lourdes, ne firent pas le moindre bruit en pivotant sur leurs gonds, nous laissant ainsi passer, moi et mon frère, dans un silence de mort.

Lorsque Mephistopheles fut entré à ma suite, je fis refermer les portes. Evidemment, même si notre entrée s'était faite en silence, bon nombre d'âmes s'étaient tournées vers nous. Mais aucune ne fit le moindre mouvement. Depuis le temps, ils avaient tous compris que cela ne ferait qu'alourdir leurs souffrances en ce lieu que de s'opposer à ma volonté.

Passant entre les rangées d'âmes, me dirigeant plus profondément encore dans mes prisons, mon frère à ma suite, je marchai d'un pas décidé, connaissant le chemin à suivre, bien qu'aucun nom ne m'ait été donné. Non pas que cela aurait changé quoi que ce soit, car je n'avais que faire des noms de ceux enfermés dans mes prisons.

Mais un être qui avait su retenir l'attention de Mephistopheles devait être fort. Et les forts ne perdaient pas leur temps à stationner devant la porte, non. Les forts préféraient de loin rester en retrait, bien au fond, là où Armageddon ne prendrait même pas la peine de les chercher.

"Si jamais tu vois l'âme qui t'intéresse, n'hésite pas."

« Il doit être dans la partie ancienne des prisons, ça fait un moment qu'il est là. Je sais aussi qu'Armageddon n'a pas pu l'enrôler.»

Me fendant d'un large sourire à la perspective d'enfin réaliser cette promesse, je repris la parole :

« Seul moi peut lui offrir ce qu'il désire, seul lui est valable pour prendre ce rôle. Après tout... La loyauté se fait rare de nos jours n'est-ce pas ? »

Oui, il sera parfait pour diriger mes troupes, son expérience d'une vie entière de guerre, de conquête, de combat et de tourment en fait le candidat idéal. Les hommes embrassant la guerre avec plus de dévotion que le plus fanatique des prêtres n'idolâtre un saint ne courent pas Dilysia.
Nous avancions plus profondément en suivant le couloir, les âmes les plus pitoyables semblaient se trouver plus prêt de l'entrée, plus nous avancions, plus les prisonniers semblaient venir de temps passés de Dilysia. Hommes, elfes, animas, nains, tous étaient représentés, comme quoi nul n'est hors de portée du pêché. Pas même les anges.

"Seul moi peut lui offrir ce qu'il désire, seul lui est valable pour prendre ce rôle. Après tout... La loyauté se fait rare de nos jours n'est-ce pas ?"

Je ne savais pas s'il disait cela par rapport au coup d'état que je préparais ou bien par rapport à autre chose, mais dans les deux cas, je préférais faire silence alors que nous nous enfoncions plus profondément dans mes prisons. Quand je pense au nombre d'âmes contenues là-dedans, je pense sincèrement que même l'armée d'Armageddon ne saurait y faire face... Mais bon, à l'heure actuelle, ces âmes ne servaient strictement à rien... À part de défouloir.

Puis une idée me vînt en tête. Ou plutôt me revînt en tête.
"Mephistopheles... En vue de mon prochain affrontement, j'aurais bien besoin de me dérouiller... Accepterais-tu de m'entraîner un peu ?"

Et alors que je terminais ma question, nous arrivions à l'endroit où les âmes les plus redoutables se trouvaient.

« Décidément, deux Lieutenant qui me font la demande, même si tu restes plus entraîné que Déria.
Mais bon, pourquoi pas. Il faudra juste faire gaffe à pas se laisser entraîner par la joie du combat, sinon l'Enfer tout entier croira qu'un tremblement de terre s'abat sur nos terres. »

Ricanant à cette perspective, je continuais ma route, je pouvais sentir la force des âmes changer drastiquement, certaines devaient être des mortels intéressants avant leur trépas. Dommage que je ne désire pas recruter d'avantage, sinon j'entends déjà Déria râler en me disant que je vole dans « ses réserves ».

« Ce recrutement est aussi en prévision de ton succès ou de ton échec, cette âme me servira de bras droit. Ses talents et son expérience le rendent plus compétent dans ce rôle que les démons que je dirige. Ils sont brutaux, violents et ne souhaitent rien de plus que de faire couler le sang. Ce qui est parfait pour des soldats.
Mais pour un officier, il faut plus, un instinct, une vision et un esprit d'analyse qu'ils n'ont pas. »

Arrivant dans la partie la plus ancienne où la plaine désolée semblé être figé dans la glace et couverte d'un épaisse couche de poussière, peut-être qu'un jour elle a été de la cendre. Qui sais.
Puis des pas se firent entendre,

« Te voilà... »

L'âme avança vers moi, d'un pas assuré, rien que le fait qu'il se tienne sur ses deux jambes en présence du geôlier suffisait à marquer sa différence. Se fendant d'un large sourire à ma vue, il plia le genou avant de me demander en ignorant ouvertement Selephim. Son impatience était légitime, une soif de combat millénaire, ça ne se retient pas si facilement.

"Maître, le temps est enfin arrivé ?"

"Oui... Il est temps que nos ennemis brûlent... La guerre arrive enfin !"

Se relevant en frappant son poing sur son torse en riant à gorge déployée, il me répondit :

"Alors permettez-moi de prendre place à vos côtés, Baal Mephiston, mon maître."

"Permission accordée."

Me retournant vers Selephim, je lui demandais :

"Selephim, comment extraire une âme de ta prison ? "

Bon, eh bien, visiblement, les choses étaient déjà prévues depuis bien longtemps pour cette âme et le grand Maître de la Guerre. Tant et si bien que je me sentais presque pas à ma place, alors que l'on était pourtant au beau milieu de mes prisons.

"Selephim, comment extraire une âme de ta prison ?" me demanda Mephistopheles.

Si je fus d'abord surpris de sa question, il est vrai qu'en y réfléchissant, c'est toujours moi qui extrayais les âmes de mes prisons, pour ensuite les confier. Haussant les épaules en guise de réponse, je m'approchai de l'âme qui intéressait le Démon de la Guerre. Celui-ci daigna enfin me regarder, puisque je me trouvais à présent devant lui.

Puis, d'un coup, je plaçais ma main dans son buste. N'étant qu'une âme, je ne rencontrai pas la moindre résistance alors que ma chair se déplaçait librement dans son corps. Puis, usant du pouvoir qui m'avait été confié lors de ma prise de fonction en tant que gardien de la prison des Enfers, j'aspirais l'âme avant d'en faire une petite sphère.

Je me tournai ensuite vers Baal et lui donnai l'âme de son guerrier.

"Voilà. Donne-lui un corps, fais-en ce que tu veux : l'âme est tienne désormais."

Prenant l'âme dans le creux de ma main, je me retrouvais à tenir cette chose à la fois si fragile et pourtant si importante pour un humain.
À la place de la balancer dans ma forge avec nonchalance, comme toutes les autres, celle-là allait jouer un rôle important dans les temps à venir. Pourtant elle n'était pas si différente en apparence.
Malgré tout il y en avait une, une qui marquait les âmes des forts de celles des faibles. La majorité des âmes que j'ai pu avoir en ma possession n’émettent qu'une faible tiédeur et ne ressente que la peur lors de mon approche.
Contrairement à ça, celles des forts réagissent de deux façons, soit par les défis soit par la confrontation, les deux brûlants comme des véritables brasiers. Lui, suite à mon arrivée était le premier à être heureux au moment de mourir. Comme quoi la mort ne peut être qu'une étape.
Je n'ai jamais compris pourquoi Axire n'avait jamais dit aux humains ce qu'il advenait de leur âme suite au trépas. Après les répercussions d'une telle révélation sur l'esprit collectif des races mortelles aurait sans doute eu des répercussions difficiles à prévoir.

« Hum... Étrangement, je ne m'y ferai jamais. Changer un humain en démon, ça reste assez étrange. Enfin bon, ce n'est pas comme s'il n'y avait que des inconvénients à cette transformation. Ça te dérange si je la transforme ici . »

"Hum... Étrangement, je ne m'y ferai jamais. Changer un humain en démon, ça reste assez étrange. Enfin bon, ce n'est pas comme s'il n'y avait que des inconvénients à cette transformation. Ça te dérange si je la transforme ici ?"

"Pas le moins du monde." répondis-je en me détournant. "Lorsque tu en auras terminé ici, préviens-moi, je serais à l'entrée de mes prisons."

Puis je m'éloignai, laissant seul le Démon de la Guerre avec son âme.

Tout en marchant, je me remémorai la fois où j'avais transformé une âme en démon... Un démon auquel j'avais appris de nombreuses choses, et qui sema la terreur dans un coin de Dilysia, avant d'être relégué au rang de légende par les forces Célestes.

Seth... Un démon qui avais pris mon nom. Un démon auquel j'avais appris la puissance de la foudre. Un démon retors, et qui ne manquait pas de répondant. Mais un démon peut-être un peu trop avide de pouvoir, ce qui l'avait mené à sa perte. Son avidité avait obscurci son jugement, et il s'était fait anéantir par les anges, aveuglé par sa propre puissance.

Il avait été une expérience intéressante... Enrichissante, même... Mais bon... On ne me reprendra pas à créer de nouveaux démons...

Je vais enfin donner naissance à mon second, un démon assez puissant pour faire tenir le rang durant mes absences, assez violent pour que les sanguinaires endurcis formant les rangs de mon armée se tiennent à carreau.
Un démon surtout loyal à moi et seulement à moi, Urbaz étant une extension de ma personne, il est capable de bien des choses, mais pas de prendre des décisions complexes ou de s'adapter de par lui-même. Alors que lui pourra s'adapter et "improviser" si le besoin se présente.

Je mis le "feu" à cette âme sans plus attendre, mes flammes noires enveloppant la faible lueur se trouvant maintenant au centre du pilier incendiaire, fermant les yeux, je commençais à me concentrer sur la transformation. Un corps plus solide que n'importe qu'elle armure sur Dilysia. Des muscles assez puissants pour mettre un humain en pièces aussi simplement qu'une brindille, une régénération à la hauteur de mes attentes.
De la tornade de flammes, une forme sombre sortie lentement des flammes, son corps massif me faisant face, étendant ses ailes et testant son nouveau corps.
Je pue voir dans son regard une pointe de défi, écartant encore d'avantage mon sourire, je lui ordonnais en usant de ma vraie "voix" lui ordonnant de mettre genou à terre d'un grondement sourd.
Je pue voir un sourire se former sur ses traits bestiaux alors que je fis prendre aux flammes la forme de mon vrai visage.

Il mit genou à terre et il me dit une joie intense parcourant son corps :

"Maître... Que la guerre commence ! Permettez-moi de massacrer en votre nom !"

Reprenant ma voix "normale", je lui répondis :

"J'ai attendu si longtemps pour commencer les hostilités, le temps propice est proche. Hélas, il nous faut attendre, nul ne doit suspecter ni l'endroit ni le moment où l'assaut commencera. Pour que cet assaut soit un succès, nous devons garder profil bas.
Notre patience sera récompensée par un carnage sans précédent.
Ensuite voici ce que j'attends de toi dans l'immédiat.
Dans un premier temps va à ma forge, en plein milieu de la mer de lave, je te donnerais une lame à ta hauteur. Ensuite, nous irons ensemble à l'arène histoire que j'officialise ta fonction et que tu leur prouves que tu la mérites. Va maintenant."

Étendant ses larges ailes, le démon nouvellement créé commença s'envoler dans la direction de la large étendue flamboyante.
Me dirigeant moi-même vers la sortie, je m'arrêta à la hauteur de mon cher "frère" avant de lui dire :

"Une nouvelle pièce a rejoint l'échiquier. Il ne reste plus qu'à voir ce que le futur réserve et s'adapter en conséquence. Après tout, j'ai hâte de savoir comment tes plans avances. Si ces informations ne sont pas trop "sensibles" bien sûr."

"Une nouvelle pièce a rejoint l'échiquier. Il ne reste plus qu'à voir ce que le futur réserve et s'adapter en conséquence. Après tout, j'ai hâte de savoir comment tes plans avancent. Si ces informations ne sont pas trop "sensibles" bien sûr."

Comparer la situation actuelle à un jeu d'échecs... Voilà une analogie fort intéressante...

Oui... Les pions étaient en place. Les pièces se formaient petit à petit sur le plateau de jeu...

Mephistopheles. Le Démon de la Guerre. La Tour. Celui qui une fois une direction en tête ne changera pas. La pièce la plus solide.

Armageddon. Le Démon de la Mort. La seconde Tour. Avec ses armées fonçant droit sur l'ennemi sans se soucier des conséquences.

Satanis. Le Démon de la Souffrance. Le Fou. Qui d'autre pouvait remplir ce rôle mieux que lui, lui qui se jouait de ses ennemis en passant entre leurs rangs ?

Meridian. La Démone de la Luxure. Le Cavalier. L'imprévisible.

Lucifer. Le Seigneur des Enfers. La Reine. La plus puissante des pièces.

Moi-même. Le Démon du Froid. Le Roi. La pièce la plus importante de la partie. Celle qu'on ne peut se permettre de perdre.

Et ceci étaient les pièces noires. Pour les pièces blanches, il y avait...

Le Gardien. La Tour. Bâti sur le même modèle que Mephistopheles.

L'Archange du Savoir. Le Cavalier. Celui qui s'était changé en pièce noire pour aider à la chute des blancs.

L'Archange de la Sagesse. La seconde Tour. L'immuable être qui semble tout savoir.

L'Archange de la Beauté. Le Fou. Incapable de dominer ses émotions et imprévisible.

L'Archange de la Bonté. Le second Cavalier. Celui qui faisait tout son possible pour éviter les conflits.

Gabrielle. La Reine. Là aussi la pièce la plus puissante.

Et il n'y avait pas de roi pour les blancs... Non...

Le roi serait aussi moi.

Souriant à cette pensée, je me tournai vers Mephistopheles, parlant en ces termes que seule ma pensée avait générés :
"Les pions sont en place. Le roi se prépare encore, mais les tours, le fou et le cavalier sont de son côté. La chute de la reine est imminente... Mais il faudra avant tout faire face à l'autre reine..."

"Les pions sont en place. Le roi se prépare encore, mais les tours, le fou et le cavalier sont de son côté. La chute de la reine est imminente... Mais il faudra avant tout faire face à l'autre reine..."

Je vois... En tant que stratège militaire, les échecs restent une connaissance de base. Même rien ne vaut une vraie simulation avec des pions et une carte.

Les deux tours sont les deux pièces les plus "lourdes" du jeu, servant souvent à représenter les unités lourdement armées et troupes d'élites spécialisées.
Aux enfers, nous sommes deux à posséder de "vraies troupes", moi et Déria. Le fou... Le choix tombe sous le sens, Satanis n'a pas dû être bien dur à convaincre, enfin au moins pour obtenir sa neutralité. La même pour Déria.
Le cavalier... La pièce "sautant" par-dessus ses alliés pour mieux bondir sur ses ennemis....
Meridian est celle qui correspond le mieux à cette description. Mise a part un caprice ou deux, je ne vois pas de réelles résistances de son côté.

L'idée m'arracha un sourire irrépressible, ce rôle lui allait vraiment comme un gant. Après tout, la seule pièce à combattre à quatre pattes parmi nous rester la Démone de la Luxure. L'idée m'arracha un sourire irrépressible, ce rôle lui allait vraiment comme un gant.
Mais il est vrai que Selephim reste le Roi de notre troupe de mutins. "Le Roi se prépare encore", comme prévu son plan doit être en route depuis un certain temps.

"Si ma conclusion est correcte. Notre Reine sera la première à tomber dans ton piège. Si celui-ci fonctionne bien sûr. Il faudrait que je passe à la seconde phase de mon propre plan. Personne ne sait ce que l'avenir lui réserve."

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